Les 2400 syndiqués de l’Alliance de la fonction publique du Canada chez Postes Canada ont finalement entériné l’entente de principe qui était intervenue avec l’employeur, à la mi-avril, quant au renouvellement de leur convention collective.

L’AFPC a comme politique de ne pas dévoiler la proportion d’approbation des ententes de principe, mais a précisé mardi que ses membres avaient voté « massivement » en faveur de celle-ci. L’entente avait d’ailleurs été recommandée à l’unanimité à ses 2400 membres.

Ces syndiqués travaillent dans les bureaux de la Société canadienne des postes, aux services techniques, financiers et administratifs. Il ne s’agit donc pas des facteurs, qui sont membres d’un autre syndicat.

L’entente prévoit des augmentations de 2 % à compter du 1er septembre prochain, puis 2 % en septembre 2021, autant en septembre 2022 et autant en septembre 2023.

L’actuelle convention collective arrivera à échéance le 31 août prochain. Elle a donc été négociée et renouvelée avant même son échéance, en pleine crise du coronavirus. Les parties avaient débuté la négociation dès le 27 janvier.

À cause du contexte de la pandémie, qui interdit les rassemblements, l’AFPC a dû tenir une série de webinaires pour expliquer à ses membres les modalités de l’entente de principe.

La nouvelle convention collective arrivera à échéance le 31 août 2024.

L’entente prévoit aussi quelques améliorations aux congés parentaux et pour obligation familiale.

Signe des temps : le congé payé en cas de mise en quarantaine a été rétabli. Il avait été supprimé de la convention collective lors de l’avant-dernière négociation.

Au Québec, l’Alliance de la fonction publique du Canada est affiliée à la FTQ, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.