Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’initiative

Fini les armes d’assaut

Un an après avoir décidé de ne plus vendre de fusils d’assaut ainsi que tout type d’arme aux gens de moins de 21 ans, Ed Stack, PDG de Dick’s Sporting Goods, aux États-Unis, revient sur les conséquences d’un tel geste dans son livre It’s How We Play the Game et lors d’une entrevue avec Inc.com. « Je ne voulais plus être lié à ces histoires », affirme celui qui a vu le chiffre d’affaires de l’entreprise baisser de 250 millions en 2018 et qui a connu son lot de boycottages de clients fâchés. Mais de là à regretter son geste… « Le milieu américain des affaires a cette obligation d’agir », soutient celui qui a profondément été ébranlé par la tuerie de Parkland, en Floride, en février 2018, et par la mobilisation étudiante qui a suivi. « Il n’y a pas vraiment de leadership qui émane de Washington. Il y a beaucoup de va-et-vient dans les discussions à ce sujet. Actuellement, le leadership provient du secteur privé [Walmart, L.L. Bean, Kroger] et ça va continuer ainsi, car je ne prévois pas de changements à court terme venant de Washington. » 
(Source : Inc.com)

Le chiffre

13 %

C’est, en pourcentage, le surplus de ventes réalisées chaque semaine par des employés d’un centre d’appels quand ils sont heureux, selon une étude de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni. Avec des collègues américains et européens, l’établissement a analysé les quarts de travail d’employés en centre d’appels de la British Telecom pendant six mois. Ceux qui respirent le bonheur dans leur lieu de travail respectent davantage leur horaire, selon Radio-Canada. « Nous avons constaté que lorsque les travailleurs sont plus heureux, ils travaillent plus rapidement en faisant plus d’appels par heure travaillée et, surtout, en transformant plus d’appels en ventes », analyse aussi l’économiste Jan-Emmanuel De Neve, de l’Université d’Oxford. 
(Source : Radio-Canada) 

La citation

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Christiane Germain, coprésidente du Groupe Germain Hôtels

L’égalité des femmes arrivera lorsqu’on verra le même niveau d’incompétence chez les femmes que chez les hommes dans les postes de niveaux supérieurs.

Christiane Germain, coprésidente du Groupe Germain Hôtels, à La Presse

L’événement

L’intrapreneuriat à l’heure de la pénurie de main-d’œuvre

Nathaly Riverin, fondatrice de l’agence Rouge Canari et cofondatrice de l’École d’entrepreneurship de Beauce, a mis sur pied SPINE : Sommet de l’intrapreneuriat. Le premier événement aura lieu le 20 novembre à l’Université Laval, à Québec, et il traitera de l’importance de cibler et d’appuyer dans une entreprise les employés qui pourront grimper les échelons à l’interne. « Environ 40 % des jeunes de 18 à 35 ans ont l’intention de démarrer leur entreprise ou d’acheter une entreprise existante, dit Nathaly Riverin, dans un communiqué. Les entrepreneurs ne sont-ils pas les meilleurs pour comprendre et canaliser les pulsions entrepreneuriales de leurs employés ? » 

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Nathaly Riverin, fondatrice de l’agence Rouge Canari et cofondatrice de l’École d’entrepreneurship de Beauce

Près d’une vingtaine de dirigeants y participeront, dont Carl Blanchet, de Cascades, David Marotte, de FX Innovation, Stéphane Achard, de la Banque Nationale, Julie Tremblay-Potvin et Marie-Andrée Mackrous, de DeSaison, et l’architecte Pierre Thibault. 

Le conseil

Une question de note

Ça va ? Oui… L’entrepreneur Jacques Viens, qui a fondé et dirigé Concept Can-Bec jusqu’à son rachat en début d’année 2019 par Artopex, estime qu’il faut demander à un employé de noter sur 10 son humeur quand on lui demande comment il va. Et ce, afin de pouvoir l’aider adéquatement. « Il faut aussi le regarder dans les yeux, explique-t-il. Et être capable de recevoir sa réponse, de l’entendre, de l’écouter. S’il répond 5 sur 10, on lâche tout et on va prendre un café avec lui. » 

Qui a dit ?

« C’était une erreur. Compte tenu des valeurs de l’entreprise, j’ai accepté de concert avec le conseil d’administration que c’était le temps de partir. » 

PHOTO BRENDAN MCDERMID, ARCHIVES REUTERS

Steve Easterbrook, ex-PDG de McDonald’s

Réponse : Steve Easterbrook, PDG de McDonald’s, dans un courriel envoyé aux employés annonçant qu’il quittait son poste à cause d’une relation avec un ou une employé.
(Source : CNN Business)