Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’implication 

Cominar apprend des plus jeunes

Passer une journée en compagnie d’une dirigeante ou d’un dirigeant d’entreprise alors qu’on est encore étudiant ? C’est possible depuis sept ans, au Canada, grâce au programme CEOx1Jour (chef de la direction d’un jour) de la firme de recrutement de cadres Odgers Berndtson. Cette année, 20 patrons au pays ont accepté de participer, dont 5 du Québec. Il s’agit de Jean-François Gagné, cofondateur et PDG d’Element AI, Mario Plourde, président et chef de la direction de Cascades, Lucia Pollice, présidente et directrice générale de CDMV, Sylvain Prud’homme, président de Lowe’s Canada, et Sylvain Cossette, président et chef de la direction de Cominar. « Ce sera une journée importante pour moi aussi, avoue ce dernier. J’en vois les retombées, puisque j’ai accueilli, l’an dernier, un finaliste de ce programme dans le cadre d’un stage. Il ne faut pas voir ça comme un parcours à sens unique. Je serai en mode échange. De telles rencontres nous permettent de nous moderniser et de mettre nos valeurs à jour. On s’oriente vers un monde de technologies, de disruption, qu’on subit, alors que les plus jeunes y ont été élevés. On apprend beaucoup d’eux. » Les étudiants du premier cycle universitaire intéressés doivent s’inscrire à CEOx1Jour d’ici au 25 octobre, pour des rencontres prévues en février 2020. Plus de 800 étudiants et dirigeants d’organisation ont pris part au programme depuis sa création, il y a 13 ans. 

L’initiative 

Engagées pour la parité 

PHOTO FOURNIE PAR LA GOUVERNANCE AU FÉMININ

Nicole Piggott, vice-présidente, opérations internationales à La Gouvernance au Féminin, et Martine Lapointe, directrice générale Montréal et chef de la transformation digitale chez Accenture, qui a reçu la certification Platine 2019 lors du Gala de la Gouvernance au Féminin

Huit entreprises certifiées Platine ont été honorées lors du 4e gala de La Gouvernance au Féminin, qui s’est tenu au Palais des congrès de Montréal, la semaine dernière. Il s’agit d’Accenture, de Norton Rose Fulbright, de la CNESST, de la Financière Sunlife, d’Intact, de Radio-Canada, de l’ONF et de Sodexo. En tout, en 2019, 48 organisations ont reçu la certification Parité (bronze, argent, or, platine) en reconnaissance de leur engagement envers l’égalité des genres aux divers niveaux hiérarchiques de leur entreprise. « Je suis profondément convaincu que la parité et la diversité rendent les organisations plus performantes et modernes », a souligné Guy Cormier, président, chef de la direction du Mouvement Desjardins et coprésident du gala, en marge de l’événement.

La citation 

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

François Roberge, propriétaire et PDG de La Vie en Rose 

Le plus grand danger pour une entreprise de vêtements, c’est d’être dirigée par quelqu’un qui n’est plus près du marché. Victoria’s Secret est dirigée par un homme de 80 ans, même chose pour Le Château ou Laura. La moyenne d’âge de notre clientèle est de 35 ans. C’est pourquoi je me suis entouré de jeunes.

François Roberge, propriétaire et PDG de La Vie en Rose 

Le chiffre 

PHOTO RICH PRUGH, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Les philanthropes et fondateurs de Wonderful (eau Fiji, boisson POM…), Lynda et Stewart Resnick (à gauche et à droite), ont donné 750 millions au California Institute of Technology.

750 millions

C’est la somme, en dollars américains, que les philanthropes et fondateurs de Wonderful (eau Fiji, boisson POM…), Lynda et Stewart Resnick, ont donnée au California Institute of Technology. Par ce geste, le couple reconnaît en quelque sorte qu’il est au centre d’un des enjeux environnementaux de l’heure, soit la production et le rejet de bouteilles de plastique individuelles, et se positionne bien pour trouver une solution aux enjeux environnementaux et climatiques. « Afin de nous attaquer efficacement à la crise climatique, nous avons besoin d’innovations. Le genre d’innovations auxquelles il est possible d’arriver grâce à des investissements de taille dans la recherche universitaire, dit Stewart Resnick dans un communiqué. La science et la créativité doivent être réunies pour faire face aux plus pressants défis touchant à l’énergie, à l’eau et au développement durable. » 
(Source : Forbes

Le truc

PHOTO FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DE L’HOMME

Livre En toute franchise de Kim Scott

La critique envers vous d’abord 

« Avant de critiquer, montrez-vous ouvert aux commentaires », écrit l’auteure Kim Scott, qui s’adresse entre autres aux patrons qui veulent devenir de « super chefs » dans son livre En toute franchise (dont la traduction de l’anglais vient d’être publiée aux Éditions de l’Homme). Le but ? Instaurer une culture de « sincérité bienveillante ». « Il est toujours préférable de demander d’abord que l’on vous critique, et ce, pour plusieurs raisons, explique-t-elle. Vous montrez ainsi que vous êtes conscient de commettre des erreurs et souhaitez qu’on vous les signale. Vous désirez être remis en question. Vous apprendrez ainsi énormément — peu de gens nous étudient autant que nos subordonnées. » 

L’autre truc

PHOTO FOURNIE PAR BRIO CONSEILS

Caroline Ménard, présidente de Brio Conseils

Droit au cœur 

Il y a d’autres façons pour les dirigeants de cibler la relève dans leur entreprise que de se fier d’abord aux compétences et à l’expertise des employés et gestionnaires, selon Caroline Ménard, présidente de Brio Conseils. À la question d’Infopresse « Quelles erreurs font souvent les gestionnaires dans l’identification de leur relève dirigeante ? », elle répond : « Au-delà des compétences et de l’expertise, il y a beaucoup d’éléments plus subtils qu’il faut prendre en considération pour détecter les futurs gestionnaires. Les entreprises ne devraient pas vouloir seulement des têtes, mais aussi des cœurs si elles veulent humaniser leur milieu de travail et créer du sens. » 
(Source : Infopresse)