Après sept ans à la tête du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), Léopold Turgeon a décidé d’entamer « le prochain chapitre [de sa] carrière ». Il a quitté ses fonctions à la mi-septembre et compte devenir consultant.

Le principal intéressé a diffusé il y a quelques jours sur le réseau social professionnel LinkedIn une lettre expliquant sa décision et faisant état de ses réalisations les plus marquantes. C’est ainsi que la nouvelle a été sue dans le monde de la vente au détail, car aucun communiqué de presse n’a été publié par le CQCD.

Au bout du fil, Léopold Turgeon raconte qu’il veut ralentir la cadence. À l’approche des deux gros événements annuels de l’organisation, relate-t-il, « c’est intense, il y a tellement de choses. C’est du sept jours par semaine. […] Il faut s’occuper des revenus, des médias, de la politique, du contenu… »

Le CQCD doit aussi se renouveler constamment pour demeurer pertinent, ce qui est « difficile », juge le dirigeant de 64 ans qui a longtemps travaillé pour Loto-Québec.

« Je ne veux pas devenir un has-been, j’aime mieux quitter quand ça va bien. »

« Un souffle extraordinaire »

Le conseil d’administration du CQCD « a essayé de le garder », raconte sa présidente Céline Blanchet (également vice-présidente, affaires corporatives, chez DeSerres). « Ça nous a surpris, mais quand tu écoutes, tu comprends. […] Sa marque est faite. Il nous a donné un souffle extraordinaire. »

Un successeur est activement recherché par une firme de chasseurs de têtes.

Léopold Turgeon dit avoir encore beaucoup d’énergie et de passion pour la vente au détail. Il espère donc pouvoir faire profiter le secteur de l’expertise qu’il a acquise ces dernières années en « choisissant [ses] mandats », comme consultant et membre de conseils d’administration. Sur LinkedIn, il se présente désormais comme « consultant senior – commerce de détail ».

Se décrivant comme le « porte-parole du secteur du commerce de détail au Québec », le CQCD regroupe « plus de 5000 établissements commerciaux ».