Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

Le geste : pour que les adjointes grandissent

La firme de recrutement d’adjointes de haute direction L’indispensable lance un programme de mentorat pour assurer la relève et défier la pénurie de main-d’œuvre qui gangrène tous les types de postes et toutes les professions. « Le mentorat chez les adjointes est important, car elles ne sont pas souvent mises de l’avant et parce que les ressources éducatives dans le milieu sont peu nombreuses, dit Vanessa Mongeau, présidente et fondatrice de L’indispensable. C’est souvent un métier de l’ombre. Or, elles ont beaucoup à donner. »

Cette année, 11 femmes ont levé la main pour épauler des adjointes dans leur carrière et leur ascension. Et les entreprises pour lesquelles elles travaillent ont rapidement accepté qu’elles s’impliquent. « Si ton adjointe de haute direction est choisie comme mentore, c’est la preuve qu’elle est bonne ! », estime Vanessa Mongeau.

Ce fut le cas pour Valérie Puglisi, autrefois adjointe exécutive de FX Innovation. « Mon patron est lui-même mentor, dit-elle. Ça prouve qu’il trouve mon rôle important. Je le prends comme une grande marque de confiance. »

Celle qui est devenue depuis directrice administrative chez FX rêve de voir la profession d’adjointe redorée et de contribuer à la faire avancer. « Je veux que les adjointes puissent se positionner comme rôle clé, stratégique, dans l’entreprise. Je veux leur faire comprendre toute la valeur qu’elles peuvent apporter. » 

Le truc : de la légèreté, svp !

PHOTO GETTY IMAGES

Jonathan Keyser, courtier immobilier commercial (de Keyser) établi en Arizona, prône la légèreté en milieu de travail pour favoriser la productivité et le bien-être. « J’estime qu’une grande partie de mes fonctions est d’apporter, le plus possible, légèreté et folie au bureau, souligne-t-il. Et je ne parle pas de faire des gestes absurdes, mais de petites actions. Cette légèreté est l’étincelle nécessaire pour inspirer les équipes à être à leur mieux. »

Ce peut être grâce à une question surprenante lors des sondages qui prennent le pouls de l’organisation, ou encore une blague qui atténue la tension avant une réunion importante. « Quand les gens se sentent bien au travail, ils sont plus susceptibles de faire preuve de créativité, de travailler plus fort, de partager leurs idées et de manœuvrer pour le succès de l’entreprise. »

(Source : Fast Company)

L’initiative : un peu, beaucoup de transparence

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Christina Stembel, fondatrice et PDG de Farmgirl Flowers

Avouer ou non qu’on troque les fleuristes locaux pour des fournisseurs étrangers ? C’est la décision qu’a, un jour, prise l’Américaine Christina Stembel, fondatrice et PDG de Farmgirl Flowers (arrangements floraux). « Quand j’ai lancé mon entreprise, je voulais appuyer les fermiers locaux, raconte-t-elle à Inc.com. Mais les grands fermiers vers lesquels je me suis tournée n’ont pas voulu me vendre leurs produits. J’ai donc manqué de fleurs très vite. J’ai alors su que je devrais me fournir en fleurs importées. Cependant, j’ai eu peur de la réaction de mes clients et de la perception du public, qui pourrait penser que ce n’était qu’un coup marketing, car j’avais eu une grande couverture médiatique sur l’idée de valoriser l’achat local. Eh bien, j’ai joué la transparence et j’ai expliqué sur mon site internet aux consommateurs les raisons pour lesquelles j’avais fait ce choix de transformer mon modèle d’affaires. En envoyant ma lettre d’explications, j’ai retenu mon souffle longuement. Heureusement, la réponse fut positive. J’ai appris que c’est ce que les gens veulent de nous : que nous soyons transparents, tant auprès des employés que des clients. » 

(Source : Inc.com)

La citation

PHOTO CHRIS PIZZELLO, ARCHIVES INVISION/ASSOCIATED PRESS

Richard Branson, fondateur de Virgin

Formez bien vos employés afin qu’ils puissent partir ailleurs, traitez bien vos employés pour qu’ils ne veuillent pas partir.

Richard Branson, fondateur de Virgin

(Source : LinkedIn)

Le chiffre : 28 %

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C’est la proportion de travailleurs masculins qui pensent perdre leur emploi s’ils parlent de leurs problèmes de santé mentale, selon un sondage d’IPSOS Mori réalisé pour la Fondation Movember auprès de 1000 hommes âgés de 18 à 75 ans. Et un tiers des répondants estiment qu’ils ne seraient pas considérés pour une promotion en dévoilant leur état. Afin de briser le tabou masculin entourant les problèmes de santé mentale, le psychiatre et professeur à l’Université de Toronto Ash Bender recommande aux organisations de faire des formations sur la santé mentale, « et ce, de façon continue » au travail, a-t-il expliqué à Global News. Il propose aussi qu’on forme les gestionnaires et qu’on favorise une culture d’entreprise basée sur la confidentialité pour ceux qui osent aborder la question. 

(Source : Global News)

La réalisation : Fasken diversifié

Fasken a obtenu récemment la certification Mansfield 2.0 (du nom de la première avocate aux États-Unis, Arabella Mansfield). Celle-ci confirme que le cabinet d’avocats a pris en compte, au Canada, au moins 30 % de candidatures de femmes, de minorités et, maintenant, de membres issus de la communauté LGBTQ+ afin de pourvoir des postes de haute direction. « Le leadership du cabinet évolue au fur et à mesure de l’évolution de la Mansfield Rule, et Fasken est fier d’être partie prenante à ce changement positif, dit Katherine Pollock, présidente du comité de la diversité et de l’inclusion de Fasken, dans un communiqué. À cet égard, le cabinet entend bien obtenir sa certification Mansfield 3.0, qui inclura dans le processus les avocats ayant un handicap. »