Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

LE GESTE

Vélo payant

Arriver au bureau en sueur, mais heureux et en santé ? Comme l’agence de publicité Make Collective, en Nouvelle-Zélande, le fait depuis 2018, l’entreprise de Québec spécialisée en fibre optique CorActive High-Tech a décidé d’ajouter à la paye de ses employés 5 $ chaque fois qu’ils viennent au bureau à vélo. Claude-Adrien Noël, président de l’entreprise, n’a pas hésité à mettre en place cet avantage social quand le « Comité vélo » de l’entreprise lui a présenté l’idée. « Il a même bonifié la proposition, comme c’est un féru de vélo », raconte Yann Vasseur, technologue fibre optique de CorActive. Sur la soixantaine d’employés, environ dix ont sauté sur leur vélo et sur l’occasion. Ceux-ci peuvent compter sur des casiers, des vestiaires, des supports à vélo et des douches depuis que l’initiative a été implantée, il y a près d’un mois. La direction en sort grandie, aux yeux de Yann Vasseur. « Les employés sont plus mobilisés, note-t-il. On voit que nos propositions ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. »

LE TRUC

La vision des employés

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Manish Vora, cofondateur et président de l’entreprise The Museum of Ice Cream

Rapidement, en 2016, après avoir fondé The Museum of Ice Cream à New York (puis à Miami et à San Francisco), Manish Vora et Maryellis Bunn ont compris qu’ils devaient impliquer leurs employés dans leurs décisions d’affaires. La première raison : ceux-ci ont le même âge que leur clientèle, majoritairement milléniale et issue de la génération Z. « Nos employés sont des participants actifs dans l’entreprise, a affirmé à La Presse Manish Vora, lors de la conférence C2 Montréal tenue la semaine dernière. La moitié des produits émerge de notre siège social et l’autre moitié, de nos employés sur le terrain. Aussi, chaque fin de journée, on prend leur rétroaction, ce qui fonctionne ou non, et on implante les changements qu’il y a à faire automatiquement. Les gens qui nous connaissent le mieux sont nos employés. »

LE LIVRE

Quand on embauche

Même un processus de recrutement accompli dans les règles de l’art ne garantit en rien un « match » parfait dans l’entreprise. Interviewée par Fast Company, Patti Perez, auteure de The Drama-Free Workplace : How You Can Prevent Unconscious Bias, Sexual Harassment, Ethical Lapses, and Inspire a Healthy Culture, résume les pratiques qui peuvent mener à des problèmes :

– Ne pas être aussi ouvert que l’entreprise le promeut à la diversité des genres ; – Viser seulement la résolution de problèmes à court terme lorsqu’on veut embaucher ; – Ne pas bien expliquer la culture d’entreprise aux candidats. Source : Fast Company

IMAGE FOURNIE PAR WILEY 

The Drama-Free Workplace : How You Can Prevent Unconscious Bias, Sexual Harassment, Ethical Lapses, and Inspire a Healthy Culture, de Patti Perez

LE CHIFFRE

135 %

C’est la hausse, dans la dernière décennie, du nombre de personnes de plus de 70 ans au Royaume-Uni qui travaillent. En 2019, c’est donc une personne sur 12 de plus de 70 ans qui est salariée, soit près de 500 000 femmes et hommes, selon une étude de Rest Less. « Avec beaucoup moins de pensions en or offertes et le coût de la vie qui augmente sans cesse, beaucoup cherchent à combler leurs épargnes pour la retraite pendant qu’ils le peuvent encore », souligne Stuart Lewis, fondateur de l’organisme, dans un communiqué.

Devant de telles statistiques, les organisations sont appelées à s’ajuster. « C’est vital que les employeurs se réveillent et adoptent des pratiques adaptées aux gens âgés comme des horaires flexibles pour les inciter à travailler aussi longtemps qu’ils le souhaitent », dit Patrick Thomson, directeur principal du Centre for Ageing Better.

Source : The Guardian

LA CITATION

PHOTO EVAN AGOSTINI, ARCHIVES INVISION/ASSOCIATED PRESS

MacKenzie Bezos, ex-femme du fondateur d’Amazon Jeff Bezos

« J’ai une somme d’argent disproportionnée à partager. Je n’ai aucun doute qu’une grande valeur se crée quand les gens donnent de façon impulsive. »

– MacKenzie Bezos, ex-femme du fondateur d’Amazon Jeff Bezos, qui a décidé de donner à des œuvres caritatives au moins la moitié des 35 milliards US obtenus de son divorce

QUI A DIT ?

« Le succès rend stupide. L’échec rend plus brillant. »

RÉPONSE : L’acteur et réalisateur Sylvester Stallone, lors d’une classe de maître au Festival de Cannes.