Le taux d'inoccupation s'est contracté pour une deuxième année consécutive au Canada alors que la demande pour les logements locatifs a progressé plus rapidement que l'offre, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Dans le cadre de son rapport annuel sur la question, publié mercredi, l'agence fédérale a souligné que le taux d'inoccupation a été de 2,4 % en 2018, alors qu'il était de 3 % l'année dernière.

Selon la SCHL, la demande de logements locatifs a augmenté plus rapidement que l'offre. Elle a constaté que le nombre d'unités occupées avait augmenté de 2,5 % en octobre 2018, comparativement à une croissance de 1,9 % observé le même mois l'année précédente.

L'Ontario, la Colombie-Britannique et le Manitoba ont affiché de légères hausses des taux d'inoccupation, alors que des reculs ont été constatés du côté du Québec, en Alberta, en Saskatchewan ainsi que dans les provinces atlantiques.

L'enquête, qui se penchait sur les logements locatifs et les appartements en copropriété disponibles à la location, a révélé que le loyer moyen d'un appartement de deux chambres à coucher avait bondi de 3,5 % d'octobre 2017 à octobre 2018.

Cette augmentation a été supérieure à l'inflation au cours de cette période.

C'est en Colombie-Britannique que les plus fortes hausses du loyer moyen des appartements de deux chambres ont été observées, puisque Kelowna a affiché une augmentation de 9,4 %. La Saskatchewan, la province où le taux d'inoccupation est le plus élevé, a vu ses loyers diminuer légèrement, soit de 0,5 % à Regina.

En octobre, c'est à Vancouver qu'il fallait débourser le plus mensuellement pour un appartement de deux chambres, soit 1649 $. Toronto arrivait au deuxième rang, à 1467 $ par mois, devant Calgary, où le prix mensuel moyen était de 1272 $.

À l'inverse, Trois-Rivières affichait le loyer mensuel moyen le plus bas en octobre avec 601 $, suivi de Saguenay, avec 608 $ et de Sherbrooke, avec 639 $.