L'entreprise d'exploration minière Copper One a mis sa menace à exécution et entamé des procédures judiciaires contre le gouvernement du Québec, qui a suspendu les permis d'exploration de son projet Rivière-Doré, à 175 km au sud-est de Val-d'Or, en raison de l'opposition des Algonquins de Lac Barrière.

La requête en mandamus déposée par Copper One vise à obtenir un permis d'intervention en forêt du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. « Cooper One a des raisons de croire que le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles a influencé le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs afin de retarder ou d'empêcher l'émission d'un permis d'intervention en forêt », explique l'entreprise.

Copper One a découvert des indices de la présence de cuivre et de nickel sur sa propriété de Rivière-Doré et est prête à passer à l'étape du forage. Malgré l'opposition des autochtones, l'entreprise prétend qu'elle peut avoir accès à sa propriété par la route et que si cette route devait être bloquée, elle « pourrait éventuellement procéder aux forages envisagés en accédant au territoire par hélicoptère comme les sociétés minières le font lorsqu'aucune route ne permet l'accès aux lieux de forage ».

Le titre de Copper Mine avait chuté après la décision de Québec de suspendre ses permis. Il a fini la journée hier à 1,19 $, en hausse de 5 cents, à la Bourse de croissance de Vancouver.