La banque d'affaires américaine Morgan Stanley a annoncé mercredi qu'elle allait verser 2,6 milliards de dollars aux autorités américaines pour solder des litiges liés à des crédits immobiliers adossés à des produits financiers complexes à l'origine de la crise.

Ce compromis conclu avec le département de la Justice (DoJ) est un accord de principe, insiste la banque, qui indique augmenter dans la foulée l'argent mis de côté pour solder les litiges en cours, à 2,8 milliards de dollars, selon un document boursier.

Le paiement de cette somme «résout certaines charges que le ministère voulait porter contre l'entreprise en justice», précise la plus petite des six grandes banques américaines.

Toutefois, «il n'y a pas de garantie que l'entreprise et le ministère soient d'accord sur les termes du document final», avertit Morgan Stanley.

En attendant, la banque new-yorkaise a d'ores et déjà tiré les conséquences de ce compromis sur sa performance financière de l'année 2014.

Elle a décidé de revoir à la baisse son bénéfice opérationnel qui diminue de 2,7 milliards de dollars. Sur l'ensemble de l'année 2014, Morgan Stanley avait annoncé initialement en janvier avoir dégagé un bénéfice opérationnel annuel de 6,39 milliards de dollars en 2014.