Voici les points saillants du budget 2013-2014 déposé mardi par le ministre des Finances, Nicolas Marceau:

- Québec ira chercher 230 millions de dollars de plus par année dans la poche des consommateurs grâce à l'augmentation de la taxe sur le tabac (4$ par cartouche) et l'alcool (bière, vin et spiritueux).

- La facture d'électricité va augmenter dès 2014. Le Parti québécois s'était engagé à geler le tarif du bloc patrimonial, mais il sera indexé au rythme de l'inflation. Hydro-Québec abolira 2000 postes.

- Le fardeau fiscal des contribuables aisés ayant un revenu supérieur à 100 000 dollars sera alourdi, le taux d'imposition étant majoré de 1,75 point de pourcentage pour cette catégorie de revenus.

- L'objectif visant à atteindre l'équilibre budgétaire en 2013-2014 est maintenu. Comme prévu par le gouvernement précédent, le déficit atteindra cette année 1,5 milliard.

- La règle des 15 ans qui favorisait le secteur pharmaceutique est abolie.

- Québec reporte son projet de hausser considérablement les redevances imposées aux minières.

- Le gouvernement cherchera à freiner la croissance de ses dépenses, fixée à 1,8% en 2013-2014. Le budget du ministère de la Santé (31,3 milliards) pourra croître de 4,8%, mais d'autres ministères verront le leur diminuer. Au total, pour l'année qui vient, l'économie représentera 122 millions.

- L'effort de compression budgétaire demandé aux sociétés d'État atteindra 290 millions en 2013-2014.

- Québec reportera certains projets d'immobilisation et d'infrastructures, ne dépensant pas plus de 9,5 milliards de dollars par an à ce chapitre, au cours des cinq prochaines années, une baisse de 1,5 milliard par rapport aux prévisions du gouvernement précédent.

- Le Fonds des générations devait être aboli, mais il sera maintenu avec l'injection d'un milliard de dollars en 2013-2014.