L'Autorité des marchés financiers (AMF) s'est vivement défendue d'avoir abandonné les petits actionnaires qui ont perdu tous leurs investissements dans la privatisation de deux entreprises.

Un porte-parole, Sylvain Théberge, a réagi aux accusations des petits actionnaires en soulignant que trois jugements ont rejeté les arguments de ces investisseurs qui détenaient des actions de Raymor, une entreprise québécoise de haute technologie qui a fait faillite en 2009.

L'AMF en a surtout contre les «allégations gratuites, diffamatoires et totalement infondées» que le groupe a soulevées lors d'un point de presse, dimanche.

«On laisse insinuer que des gens au sein de l'Autorité et qui travaillent sur des dossiers comme celui de Raymor agiraient sous l'influence du crime organisé et seraient de connivence avec de grands cabinets d'avocats, des syndics. C'est tout à fait faux», a indiqué M. Théberge.

Celui-ci ajoute qu'«on peut comprendre qu'il y a eu des pertes d'argent, qu'il y a de l'insatisfaction. Mais on ne peut pas insinuer des choses qui jettent du discrédit sur toute une organisation».