La chancelière Angela Merkel a affirmé mercredi être «convaincue» que les Européens allaient «résoudre les choses» et profiter de la crise actuelle pour faire prendre un nouveau départ à la zone euro.

L'endettement de certains pays de la zone euro est «un des défis principaux auxquels nous faisons face», a affirmé la chancelière, mais «je suis convaincue que nous allons résoudre les choses».

Elle a également rendu hommage au président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, qui faisait ses adieux officiels dans une grande cérémonie à laquelle assistait le gratin de la politique européenne et la présidente du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde. Le Français quittera la présidence de l'institution à la fin du mois.

Mme Merkel a répété sa volonté d'«attaquer les problèmes à la racine». Elle s'est dite prête à une modification des traités européens pour y ancrer plus de coordination des politiques économiques et plus de discipline budgétaire, seules mesures à même de transformer la crise actuelle en «opportunité».

A l'issue de la manifestation dans une salle de concert de Francfort, la chancelière et les autres responsables présents --dont le successeur désigné de M. Trichet, Mario Draghi, le président de l'Union européenne Herman van Rompuy ou encore le président de la Commission européenne José Manuel Barroso-- devaient rencontrer le président français Nicolas Sarkozy, venu exprès de Paris.

Les dirigeants européens, Mme Merkel et M. Sarkozy en tête, ont promis des solutions aux problèmes de la zone euro à la fin de la semaine. Ils doivent notamment redéfinir les contours d'un deuxième plan d'aide à la Grèce, d'une recapitalisation des banques européennes et d'une optimisation du fonds de secours européen en place, pour endiguer la propagation de la crise à l'Europe toute entière et au reste du monde.