Adieu bouteilles de plastique, emballages individuels, vaisselle jetable et blocs-notes à volonté : les centres de congrès sont de plus en plus nombreux à verdir leur image. Ils le font par conviction, par souci de l'environnement, mais surtout parce que leurs clients le demandent.

La façon de faire des réunions et des congrès s'est transformée. Des centaines d'actions vertes sont proposées un peu partout au Québec.

De nombreux établissements offrent des forfaits réunions « écolos », qui s'affichent « zéro déchet » et « carboneutre ».

Des bacs de recyclage apparaissent à côté des poubelles dans les salles de conférence, les aires publiques et les chambres. Des préposés utilisent des produits nettoyants biologiques. On remplace les bouteilles d'eau par de l'eau filtrée et on retire les sous-verres en papier. Des blocs-notes et des stylos sont sur demande seulement et on révise les menus pour minimiser l'utilisation d'objets emballés individuellement. Certains plantent même des arbres pour compenser les émissions de gaz à effet de serre produites par les événements qui se sont tenus entre leurs murs.

Certifications vertes

Même les nouveaux bâtiments n'échappent pas au virage vert. Le Casino de Mont-Tremblant, par exemple, possède une accréditation LEED. Lors de sa construction, on a récupéré, recyclé et réutilisé du béton, de l'acier et du bois. On a aussi utilisé des matériaux à faible émission de composé organiques volatils pour la peinture, les enduits, les tapis, etc.

Signe tangible de cette nouvelle réalité, les centres de congrès ont créé toutes sortes de certifications écologiques. Il y a les Clés vertes, attribuées par l'Association des hôtels du Canada et qui récompensent le rendement environnemental, ou encore la certification en développement durable RéserVert, de l'Association des hôteliers du Québec.