Bahreïn continue de tabler sur une croissance de 4,5% en 2011 en dépit des troubles qui ont affecté l'activité économique, a annoncé mercredi le ministre de l'Économie.

«Nous continuons d'envisager de réaliser le taux de croissance annoncé précédemment et qui est de 4,5% (...) et de surmonter tout effet négatif de la période qui vient de s'achever», a déclaré cheikh Ahmad ben Mohammad Al-Khalifa, selon l'agence officielle Bna.

Il a ajouté que l'aide des pays du Golfe permettrait à Bahreïn de disposer de ressources pour ses projets durant les dix prochaines années.

Le Conseil de coopération du Golfe, qui comprend, outre Bahreïn, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Oman, le Qatar et le Koweït, ont mis en place un fonds de soutien de 20 milliards de dollars, dont 10 milliards iraient à Bahreïn et l'autre moitié à Oman.

Bahreïn a été secoué pendant un mois par des manifestations de chiites, qui forment la majorité de la population autochtone, demandant des réformes politique dans ce royaume gouverné par la dynastie sunnite des Al-Khalifa.

La contestation a été contenue après l'envoi de troupes du CCG.

Bahreïn est une place bancaire où les services financiers contribuent au quart des revenus publics.