Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Benoit Beauséjour, conseiller en placement, Financière Banque Nationale, répond à nos questions.
Votre endroit préféré pour un 5 à 7?
J'aime bien le William dans le Vieux-Longueuil (295, rue Saint-Charles Ouest), particulièrement l'été pour sa terrasse. La bâtisse, qui a logé pendant 150 ans le Relais Terrapin, a été complètement rénovée. Avis aux amateurs de viande: le boeuf est très bon, car toutes les coupes sont de qualité Certified Angus Beef Brand. Ce n'est pas La Queue de cheval, mais on s'en approche.
Un bureau à visiter?
La salle des marchés au rez-de-chaussée de l'édifice Sun Life (1155, rue Metcalfe, Montréal). On y voit tous les négociants. L'architecture avec ses grosses colonnes grecques est impressionnante. Il y a un enthousiasme aussi là. Des nouvelles du genre «La Réserve fédérale américaine baisse son taux directeur» sont accueillies avec un tel bonheur!
Un endroit pour décompresser?
Dans une île des Caraïbes avec ma femme. Chaque année, je me paye ce luxe. Sinon, dans des gradins un café à la main, le samedi et dimanche matin, pour admirer mes enfants lorsqu'ils jouent au hockey, au soccer ou qu'ils vont nager.
Un livre qu'il faut lire?
À 16 ans, mon père m'a donné Un barbier riche de David Chilton que j'ai recommandé à plusieurs personnes. Cette nouvelle expose la base d'une bonne planification financière pour ceux qui vont devenir consommateurs. C'est un beau cadeau à donner à un étudiant qui vient d'obtenir son diplôme.
Êtes-vous iPhone ou BlackBerry?
BlackBerry. J'ai déjà travaillé pour une division de BCE. J'ai alors connu le BlackBerry à ses débuts. Je suis resté loyal à l'entreprise. C'est mon outil de productivité au travail. Mais il a de la compétition le week-end avec le iPhone de ma femme!
Un voyage d'affaires intéressant?
Londres où j'ai déjà travaillé pendant 10 mois en 1998. J'ai pris le temps d'apprécier l'Angleterre, pas pour sa gastronomie ni pour le coût de la vie, mais pour le foot, l'architecture, les pubs et les pauses-thé.
Où aimez-vous vous évader?
Quand je fais de la plongée sous-marine. Je me retrouve dans un milieu sans bruit, je découvre un nouveau monde. Je me rappellerai toujours ma première plongée dans la grande barrière de corail en 2000 en Australie où j'ai vu un requin corail... tout juste après l'obtention de ma certification dans un lac brun du Québec!
Que portez-vous à votre poignet?
Diesel! Pour moi, une montre est un accessoire mode. Je n'achète pas une fois pour garder à vie. Je veux des Diesel originales, mais avec un style classique. Je change ça comme une voiture, donc tous les trois ans!
Êtes-vous plus veston-cravate ou col ouvert-cardigan?
Veston-cravate. Quand je revêts mon complet, c'est mon armure. Je suis en mode productivité. J'ai essayé les services de l'agence de stylistes Les effrontés (1116, avenue Laurier Ouest, Outremont). Une expérience géniale! Je n'ai plus le temps de courir 33 magasins pour m'habiller. Là-bas, on répond à nos besoins et c'est efficace.
Votre plus grande gaffe en carrière?
En 1996, j'ai roulé sur mon ordinateur portatif avec ma voiture, tout juste avant un rendez-vous chez un client. J'avais oublié que je l'avais laissé derrière le véhicule en allant payer mon stationnement. L'écran a éclaté en 1000 morceaux. Devant le client, j'ai fait comme si de rien était, j'ai allumé l'ordi, puis j'ai dit qu'il ne fonctionnait pas... Mes assurances ont payé, même en sachant la vraie histoire! Dans le journal interne d'Arthur Andersen, où je travaillais à l'époque, ça a fait l'objet d'un article!
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