Préoccupé par les grands besoins de relève dans le domaine du génie-conseil l'Association des firmes d'ingénieurs-conseils du Canada (AFIQ) explore actuellement les possibilités qu'offre le web 2.0 pour agir en complémentarité avec le site www.legeniededemain.com lancé en début d'année pour mieux faire connaître la profession d'ingénieur-conseil.

«Nous développons une stratégie pour rejoindre les jeunes via Facebook», précise Johanne Desrochers, présidente-directrice générale de l'Association des ingénieurs-conseils du Québec qui travaille avec l'AFIQ sur la question.

Le site comprend des vidéos qui illustrent le travail quotidien d'un ingénieur-conseil et il est présenté aux étudiants en génie notamment lors de journées carrières et de salons de l'emploi.

Si tant d'efforts sont déployés pour attirer les finissants, c'est parce que les firmes de génie-conseil ont de grands besoins à combler actuellement et le recrutement est parfois ardu.

«C'est particulièrement le cas en génie civil, précise Mme Desrochers. Il ne se passait tellement rien dans ce domaine dans les années 90 qu'à la fin de la décennie, des universités menaçaient de fermer leur secteur de génie civil. Présentement, on en subit les conséquences.»

Avec tous les travaux d'infrastructure annoncés, on prévoit que ce sera difficile pendant encore plusieurs années. «Les firmes de génie-conseil devront donc trouver des façons originales d'attirer les jeunes», ajoute-t-elle.