Claude Béland, président du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires, le Médac, n'hésite pas quand on lui demande ce qui cause le plus problème dans les récents cas de fraude, présumée ou avérée: les consommateurs, dit-il. «Je pense qu'on croit encore au père Noël.»

Le Médac, comme d'autres, demande des lois plus sévères contre les crimes financiers. Il espère aussi un examen de conscience de la part des organismes réglementaires, en plus de la création d'un fonds d'indemnisation pour les victimes.

Mais, plus encore, l'ancien grand patron de Desjardins insiste sur la connaissance financière de base des consommateurs. À propos de ceux qui ont été floués, il a ce commentaire: «Dans le fond, ils sont un peu fâchés contre eux-mêmes parce qu'on n'aime pas se faire avoir.»