On pourrait penser que la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre, que l'on résume maintenant par l'anagramme LGBT dans les entreprises, a déjà mené tous ses combats.

Pourtant, un sondage effectué l'an dernier auprès des employés LGBT de Samson, Bélair, Deloitte&Touche révélait que cette communauté était l'une de celles qui se sentaient les moins intégrées, selon les perceptions des répondants.

«Ils n'avaient pas l'impression qu'ils avaient le support des leaders du cabinet dans la reconnaissance de ce qu'ils étaient comme communauté», explique Marc-André Nadeau, associé, Conseils financiers.

Pour y remédier, on a mis en place un comité LGBT qui a présenté un plan d'action à la haute direction afin de changer ces perceptions.

Selon M. Nadeau, même si les droits des LGBT sont reconnus officiellement depuis plusieurs années et qu'ils peuvent, par exemple, faire bénéficier des avantages sociaux à leur conjoint de même sexe, un travail en amont doit être fait.

Aujourd'hui, beaucoup de grandes entreprises ont un comité LGBT qui organise diverses activités. Celles-ci vont du réseautage professionnel aux activités caritatives, en passant par les sorties sociales.

«Mais ce n'est pas un club social, dit Richard Côté, conseiller en assurances collectives et en diversité en milieu de travail. Il y a un aspect qui est directement en ligne avec les objectifs d'affaires et les intérêts de l'entreprise. On cherche à appuyer nos employés pour qu'ils soient meilleurs dans leur travail.»