Même si la zone de confiance n'a pas encore été atteinte, l'indicateur de volatilité du S&P 500 est en baisse depuis six mois, ce qui montre que l'aversion au risque régresse.

L'indicateur VIX, aussi appelé indice de peur, calcule la volatilité implicite des options d'achat et de vente du S&P 500 à Chicago pour les 30 prochains jours. «Plus l'indice monte, plus les acheteurs font monter les prix des options de vente, c'est-à-dire qu'ils cherchent à s'assurer contre la baisse du S&P 500», explique Jean-Marc Bourgineau, analyste de marché chez Jitney Trade.

 

En novembre dernier, après la forte baisse des deux mois précédents, le VIX a atteint un territoire jamais vu depuis plus de 15 ans. Mais depuis, il a reculé de moitié.

«D'un niveau de peur extrême, le VIX est revenu dans la zone peur/doute», observe M. Bourgineau. Il s'agit de niveaux semblables à ceux de la fin 1998 et de la fin 2002.

«Durant ces périodes, le S&P avait arrêté sa forte correction, tentait de se stabiliser, mais n'était pas encore repassé en marché haussier, rappelle l'analyste. C'est un peu la même situation aujourd'hui.»

L'indicateur VIX reste bien ancré au-dessus de 35 points, seuil de la zone de confiance.

«C'est dire que les investisseurs ont légèrement repris de la confiance mais restent dans le doute quant à la date de la sortie de la récession, dit M. Bourgineau. Tant que le VIX reste au-dessus de 35 points, aucun plan à moyen ou long terme ne peut être envisagé. Les investisseurs basent encore leurs stratégies sur le court terme.»

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