Si l'achat d'une propriété est parmi les plus importants d'une vie, aussi bien savoir à quoi s'en tenir quand on s'y lance. Car la route vers la propriété sera bien différente selon qu'on magasine une maison neuve ou une maison existante, ou qu'on s'attaque à une autoconstruction.

«Avant tout, il faut bien se connaître et prendre le temps de définir ses priorités par rapport à la maison ou à l'environnement», dit Nathalie St-Amant, directrice principale, gestion des produits hypothécaires, à la Banque Laurentienne.

 

À partir de cela, l'acheteur pourra choisir entre les trois options offertes sur le marché, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.

La maison neuve offre un bon potentiel de personnalisation. Mais il y a beaucoup de finition à faire. Un premier été assez chargé attend les nouveaux propriétaires. «Il faut aussi faire attention au choix des options, note Nathalie St-Amant. C'est souvent là qu'on dépasse le budget.»

Pour le financement, l'acheteur pourra, tout dépendant du constructeur, donner une mise de fonds au début de la construction puis assumer l'hypothèque à la fin, ou effectuer des déboursés progressifs tout au long de la construction. Pour une autoconstruction, la mise de fonds minimale, avec une hypothèque assurée, est de 10% (au lieu de 5%). Elle reste de 20% pour une hypothèque conventionnelle.

L'autoconstruction permet aussi d'obtenir une propriété bien à son goût. «Mais cela exige beaucoup d'énergie et une grande disponibilité, et il faut souvent mettre la main à la pâte», dit Mme St-Amant. «Il faut s'y connaître, parce que ça peut facilement devenir un casse-tête ou dépasser le budget», ajoute-t-elle.

Enfin, la maison existante offre une assurance: on achète ce qu'on voit.

Mais elle est plus difficile à personnaliser, note Mme St-Amant.