La hausse du carburant modifie les façons de se déplacer des Québécois. Les vacances d'été sont revues ainsi que l'utilisation de la voiture.

La flambée du prix du pétrole pousse les Québécois à modifier leur façon de se déplacer, notamment en utilisant moins leur voiture, en choisissant un véhicule moins énergivore et en modifiant leurs vacances estivales, selon un sondage commandé par le Groupe Investors.

Le sondage indique qu'un peu moins de la moitié des Québécois (43%; 51% des Canadiens) utilisent moins leur voiture alors qu'ils étaient 50% (48% des Canadiens) à prévoir le faire l'année dernière.

Pas moins de 89% des automobilistes québécois interrogés (83% des Canadiens) ont l'intention de choisir un véhicule moins énergivore lors de leur prochain achat ou location.

Quant aux projets de vacances estivales, 43% des Québécois (44% des Canadiens) sont susceptibles de les modifier en raison du prix élevé de l'essence ou des taxes sur le carburant des compagnies aériennes.

Les Québécois envisagent par ailleurs de modifier leurs habitudes reliées à l'alimentation.

Ainsi, 75% des Québécois (75% des Canadiens) disent avoir remarqué une hausse de leur facture d'épicerie au cours des trois derniers mois, et près de la moitié (45% des Québécois et 48% des Canadiens) ont déjà commencé à acheter des produits moins coûteux.

Plusieurs prévoient modifier leurs habitudes alimentaires, notamment en mangeant à la maison plutôt qu'au restaurant (89% des Québécois et 87% des Canadiens), en achetant des produits locaux qui seront transportés sur une plus courte distance (84% des Québécois et 85% des Canadiens) ou en cessant d'acheter des fruits exotiques ou hors saison (53% des Québécois et 55% des Canadiens).

L'inquiétude quant aux ressources renouvelables mondiales influence aussi la population : près de la moitié des participants au sondage (55% des Québécois et 46% des Canadiens) pensent que la prochaine génération verra ces ressources s'épuiser complètement.

Le sondage a été réalisé par téléVox-Harris Décima entre les 5 et 9 juin. La marge d'erreur est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.