Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine.

Gare à l’impact de l’exploration minière sur les mammifères marins

L’exploration minière des fonds marins risque d’affecter sérieusement certains mammifères, comme les baleines, les dauphins et les marsouins, préviennent des scientifiques dans une étude parue dans Frontiers in Marine Science. Selon des chercheurs des universités d’Exeter (Royaume-Uni), Oregon State (États-Unis) et du laboratoire de recherche de Greenpeace, ces mammifères risquent d’être particulièrement affectés par la pollution sonore engendrée par les activités minières sous-marines. Ces activités produiraient probablement une gamme de bruits dont les fréquences sont semblables à celles utilisées par ces animaux pour communiquer. Les scientifiques rappellent que les cétacés sont très sensibles aux perturbations acoustiques, particulièrement lorsqu’ils sont en plongée.

Quiz

PHOTO THOMAS MUKOYA, ARCHIVES REUTERS

Les jeunes enfants somaliens sont plus susceptibles d’être victimes de la sécheresse.

Combien d’enfants sont-ils morts en raison de la sécheresse en Somalie ?

C’est la cruelle question à laquelle répond un récent rapport dévoilé par le gouvernement somalien. On estime ainsi que la sécheresse qui frappe le pays a entraîné 43 000 morts supplémentaires en 2022, dont la moitié étaient des enfants âgés de moins de 5 ans. Pour les six premiers mois de l’année 2023, l’étude somalienne dit s’attendre à 34 000 morts supplémentaires. Le rapport a été préparé avec la collaboration des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et l’Unversité de Londres (Imperial College London).

Le chiffre

PHOTO WIKIPEDIA

Une fourmi se déplace sur une tige.

20 millions de billions

C’est le nombre de fourmis sur Terre estimé par une équipe de chercheurs de l’Université de Wurtzbourg, en Allemagne. Ce chiffre est beaucoup plus élevé que les estimations précédentes, qui étaient entre 1 et 10 millions de billions de fourmis. Vingt millions de billions, cela signifie qu’il y a 2,5 millions de fourmis par humain sur la planète. L’étude a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Plus d’espaces verts pour combattre l’écoanxiété

PHOTO FRANK AUGSTEIN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le parc Richmond à Londres, au Royaume-Uni

Si l’écoanxiété est de plus en plus fréquente, particulièrement chez les jeunes, il semblerait que le manque d’accès aux espaces verts soit un facteur déterminant qui influence l’humeur de la population. C’est ce que semblent indiquer les résultats d’un sondage commandé par Woodland Trust, une organisation non gouvernementale (ONG) qui se consacre à la protection des forêts. Sept jeunes britanniques sur dix se sont dits préoccupés par les enjeux environnementaux, mais 86 % d’entre eux ont précisé que se retrouver dans un milieu naturel avait un impact positif sur leur santé mentale. Selon Woodland Trust, le couvert forestier au Royaume-Uni est l’un des moins importants parmi les pays européens. L’organisme milite pour que les citoyens aient tous accès à un espace vert à moins de 15 minutes de marche de leur domicile d’ici 2030.

Récifs coralliens : des espèces en déclin

PHOTO SCHMIDT OCEAN INSTITUTE, ARCHIVES REUTERS

Récifs coralliens en Australie

Les espèces vivant dans les récifs coralliens en Australie subissent un important déclin, selon une récente étude publiée dans le journal Nature. Des chercheurs de l’Université de Tasmanie ont répertorié 1057 espèces et ont constaté que 57 % d’entre elles avaient connu une baisse de leur population au cours des dernières années. Pire, 300 de ces espèces ont décliné si vite qu’elles devraient dorénavant être considérées comme des espèces menacées, selon les scientifiques. Fait à noter, 28 % des espèces évaluées ont connu des baisses d’au moins 30 % de leur population en moins de 10 ans. Le réchauffement et l’acidification des océans sont parmi les principales causes de ce déclin.