Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine.

Des machines à laver polluantes

Les machines à laver génèrent cinq fois plus de microplastiques et dix fois plus de microfibres qu’un lavage de vêtements à la main, selon une étude chinoise. Les chercheurs de l’Université Hangzhou Dianzi, qui ont travaillé sur des tissus de polyester et d’élasthane (spandex), ont aussi conclu que faire tremper son linge augmente la quantité de fibres relâchées, mais que la température et la durée de lavage n’ont aucun effet. Leurs résultats ont été publiés à la mi-janvier dans la revue ACS Environmental Science & Technology Water.

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ILLUSTRATION TIRÉE DU SITE DE L’ESA

Exoplanète en transit devant son étoile

Quelle nouvelle méthode pour détecter les extraterrestres des astronomes américains ont-ils trouvée ?

Réponse : Ils vont observer les transmissions potentiellement émises quand une exoplanète habitable passe devant son étoile. Les chercheurs de l’Institut SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) ont conclu que si une transmission radio était reçue à chaque transit, cela serait une preuve qu’elle est intentionnelle. Leurs résultats ont été diffusés à la mi-janvier sur le site de prépublication ArXiv.

Le chiffre

48 %

C’est la proportion des contenants à épices d’une cuisine américaine moyenne dont la surface contient des microbes, selon une étude du département américain de l’Agriculture. Les autres surfaces ne dépassaient pas 20 %, notamment parce que les plus susceptibles d’être contaminées sont régulièrement lavées. Bonne nouvelle, les bactéries sont transférées seulement une fois toutes les 1500 manipulations.

Un poisson cuit il y a 780 000 ans

IMAGE TIRÉE DU SITE DE L’UNIVERSITÉ DE TEL-AVIV

Site près du Jourdain où ont été mises au jour les carpes cuites il y a 780 000 ans.

La plus ancienne preuve de cuisson d’un aliment vient d’être mise au jour en Israël, et il s’agit d’un poisson. Auparavant, le record était une pièce de viande sud-africaine cuite il y a 170 000 ans. Dans Nature à la fin de novembre, les paléontologues de l’Université hébraïque de Jérusalem et de l’Université de Tel-Aviv ont décrit les traces de cuisson préhistorique de carpes près du Jourdain.

De l’obésité à la dégénérescence maculaire

L’obésité peut augmenter le risque de dégénérescence maculaire, un trouble qui touche près de 200 millions de personnes dans le monde, selon une étude montréalaise. L’excès de poids change l’ADN des cellules immunitaires, qui produisent plus de molécules inflammatoires, notamment dans l’œil. Les biologistes de l’Université de Montréal ont publié leurs résultats au début de janvier dans la revue Science.