Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine

Du bois en orbite

Le premier satellite en bois vient d’être testé à haute altitude par trois sociétés finlandaises. Fabriqué en bouleau, il devrait être lancé à la fin de l’année par l’entreprise néo-zélandaise Rocket Lab. Le test a été fait avec un ballon atteignant l’altitude de 31 km puis est descendu en parachute, à la mi-juin. Le satellite, appelé WISA, nom finlandais du bouleau, sera testé pendant deux ans pour voir comment le bois se comporte dans l’espace.

Quiz

Q. Jusqu’où les marins maoris voyageaient-ils ?

PHOTO FOURNIE PAR LE JOURNAL OF THE ROYAL SOCIETY OF NEW ZEALAND

Une sculpture maori orne la station de recherche néo-zélandaise en Antarctique.

R. Jusqu’en Antarctique, selon une nouvelle analyse des contes traditionnels maoris. Publiée au début de juin dans le Journal of the Royal Society of New Zealand, l’étude affirme que les Maoris auraient voyagé en Antarctique il y a 1300 ans, soit un millénaire avant que les Européens y arrivent pour la première fois. L’analyse, par un groupe de recherche maori, note que les contes évoquent un lieu où il fait toujours nuit, et des mers blanches comme une plante néo-zélandaise, la marante, qui donne une farine blanche.

Le chiffre

35

ILLUSTRATION FOURNIE PAR BOOM

Impression d’artiste de l’Overture de Boom

C’est le nombre d’appareils de la première commande pour un avion de ligne supersonique, par United Airlines, pour le modèle Overture, de la société américaine Boom. Cet avion de 55 passagers entrera en service en 2029, 26 ans après le dernier vol du Concorde. La commande de United, qui prévoit 15 livraisons fermes et 20 autres en option, a été annoncée à la mi-juin.

L’Hyperloop à Polytechnique

ILLUSTRATION FOURNIE PAR POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

Impression d’artiste du tunnel de test Hyperloop planifié par Polytechnique Montréal

La capsule Hyperloop de Polytechnique Montréal a été dévoilée au début de juin. Il s’agit du seul projet québécois pour le projet d’Elon Musk, qui prévoit des tunnels souterrains où des capsules se déplaceront à 1100 km/h avec des marchandises et des passagers à bord. Le projet de Polytechnique est pour le moment à l’étape de la modélisation 3D, et un tunnel où il sera testé est projeté.

Un robot dans le sable

PHOTO NICHOLAS NACLERIO, FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE

Le robot tunnelier de l’Université de Californie

Des ingénieurs américains ont mis au point un robot capable de se déplacer dans le sable, qui pourrait être utilisé dans des missions sur Mars. Dans Science Robotics à la mi-juin, les chercheurs de l’Université de Californie décrivent comment leur robot de 5 cm de diamètre, long de 2 m, a réussi à contrer les problèmes subis par d’autres robots tunneliers, et a atteint une vitesse de 4,8 m/s. En 2018, la mission martienne InSight comptait sur un robot tunnelier capable en laboratoire de creuser 5 m, qui finalement n’a jamais fonctionné sur la planète rouge.