(Cape Canaveral) C’est finalement ce jeudi que les scientifiques de la NASA tenteront de permettre au rover Perseverance de se poser sur la surface de la planète Mars.

Lorsque cette étape aura été franchie, la technologie de Perseverance tentera une multitude d’expériences, notamment de recueillir des échantillons de sol et de les rapporter sur Terre. La NASA espère ainsi faire progresser la connaissance humaine sur la possible présence de vie sur la planète rouge, il y a trois ou quatre milliards d’années.

L’arrivée de Perseverance sur Mars, après un voyage spatial de sept mois, sera contrôlée à partir d’un laboratoire de la NASA, le Jet Populsion Laboratory, situé à Pasadena, en Californie. En raison de la distance de 3,9 millions de kilomètres entre les deux planètes, il faudra plus de onze minutes pour que le signal confirmant la réussite de l’atterrissage du véhicule de six roues soit confirmé sur Terre.

Perseverance est le rover le plus gros et le plus avancé technologiquement à avoir été lancé par la NASA jusqu’ici.

Farah Alibay, une ingénieure en aérospatiale de la NASA originaire de Montréal, fait partie de l’équipe qui pilotera le rover à partir du laboratoire de Pasadena.

L’Agence spatiale européenne collabore avec la NASA dans le projet de ramener des échantillons du sol martien.

Le professeur Chris Herd, de la Faculté des sciences de l’Université de l’Alberta, sera l’un des responsables de l’analyse des échantillons que Perseverance tentera de récolter et de ramener sur Terre.