(Ottawa) Cinq des plus éminents universitaires canadiens dans des domaines allant de l’intelligence artificielle à l’histoire de l’Union soviétique sont les lauréats des prix Killam, associés à des bourses de 100 000 $.

Le Conseil des Arts du Canada a rendu hommage, jeudi, à des universitaires de tout le pays — dont deux de l’Université de Montréal — pour leurs contributions remarquables aux sciences humaines, aux sciences sociales, aux sciences naturelles, aux sciences de la santé et au génie.

Parmi les lauréats, on compte André Blais, professeur à l’Université de Montréal, expert en études électorales, dont le projet portait sur le comportement des électeurs et des partis lors de 25 élections, dans cinq pays.

Aussi de l’Université de Montréal, Yoshua Bengio, dont l’expertise en intelligence artificielle lui a également valu le prix A. M. Turing, connu sous le nom de « prix Nobel d’informatique ».

Le Dr Stephen Scherer de l’Université de Toronto a été félicité pour ses travaux de recherche qui ont permis de mieux comprendre le génome humain et de créer une base de données utilisée dans des milliers de diagnostics cliniques par jour.

Lynne Viola, professeure à l’Université de Toronto, spécialiste de l’histoire de l’Union soviétique, et Keith W. Hipel, ingénieur en conception de systèmes à l’Université de Waterloo, ont aussi été primés.

Les gagnants sont choisis par un comité de leurs pairs. Parmi les lauréats précédents, on compte Victoria Kaspi, le regretté Mark Wainberg et le prix Nobel Arthur McDonald.

Le programme Killam a également annoncé les lauréats de ses bourses de recherche, qui remettent 840 000 $ sur deux ans à six chercheurs pour des projets de recherche indépendants.

Le groupe de cette année comprend Matt Dobbs, de l’Université McGill, pour un projet intitulé « Dévoiler le cosmos avec un radiotélescope numérique : changement de paradigme ».