Une nouvelle étude conclut que la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral n'atteint pas son objectif d'aider les plantes et les animaux qu'elle est censée protéger.

Cette recherche d'un groupe de réflexion de l'Université d'Ottawa représente une nouvelle tuile pour cette loi, qui a été créée il y a 16 ans afin de protéger la biodiversité du Canada.

L'Institut pour l'IntelliProspérité a fait référence à une autre étude, selon laquelle environ 85% des espèces présentes dans la liste de la loi n'avaient vu aucune amélioration dans leur état, et dans certains cas, il s'est même détérioré.

L'institut croit que la protection des espèces n'est pas assez financée.

De plus, selon lui, il n'existe pas assez d'incitatifs pour que les propriétaires privés se joignent aux initiatives de conservation.

Il poursuit en affirmant que la coopération entre les gouvernements fédéral et provincial est inconstante.

L'automne dernier, une étude du Fonds mondial pour la nature (WWF) avait découvert que la présence sur la liste de la Loi sur les espèces en péril ne changeait rien à l'état de santé des espèces.