Depuis que les hormones bio-identiques sont remboursées par la RAMQ, la demande a plus que doublé. Mais il reste beaucoup de chemin à faire pour que la prise en charge de la ménopause, qui touche plus de 1 million de femmes, soit vraiment reconnue comme un enjeu majeur de santé publique.

La demande explose

La décision de la Régie de l’assurance médicaments du Québec (RAMQ) d’accepter de rembourser deux hormones bio-identiques pour traiter les symptômes de la ménopause a eu un effet important. Le nombre d’ordonnances a littéralement doublé depuis le mois de juin.

Selon les compilations de la RAMQ, obtenues par La Presse, le nombre de femmes qui ont pu se faire rembourser une ordonnance d’Estradiol 17-B en gel est passé de 5433 en mai à 9724 en juin et 9579 en juillet. Le nombre de femmes qui se sont fait rembourser une ordonnance de progestérone micronisée a quant à lui presque triplé, de 5692 à 15 021.

Cette augmentation est le résultat du documentaire de Véronique Cloutier Loto-Méno, lancé en juin 2021, qui avait convaincu le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, de faire bouger les choses.

Mais si ce progrès constitue un pas dans la bonne direction, non seulement pour le remboursement des hormones bio-identiques, mais aussi pour la prise de conscience qu’il a suscitée, le chemin à parcourir reste important.

Des obstacles sont toujours présents : les rigidités du système de santé et ses politiques de remboursement, les pratiques des médecins qui hésitent encore à prescrire des hormones et la complexité des problèmes liés à la ménopause.

Pour ce qui est des politiques de remboursement, il a fallu les pressions d’un documentaire et d’une pétition signée par plus de 279 000 personnes pour que le ministère change son fusil d’épaule. L’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESS) recommandait de ne pas rembourser ces médicaments en raison de leur coût élevé par rapport aux hormones classiques jugées tout autant efficaces pour traiter certains symptômes de la ménopause.

Ces politiques sont toutefois incomplètes et créent un système à deux vitesses où les femmes qui dépendent du régime public d’assurance n’ont pas les mêmes accès que celles qui ont des assurances privées.

Des médecins déplorent en effet que seules deux hormones bio-identiques soient maintenant remboursées. Le régime public devrait aussi couvrir les timbres d’estradiol qui sont plus faciles d’utilisation pour les patientes, croit la Dre Sophie Desindes, cheffe du département d’obstétrique et de gynécologie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS). « C’est important d’avoir plusieurs options. »

Mais surtout, de nombreuses femmes peinent toujours à obtenir un traitement hormonal. En plus de la difficulté d’accès à un professionnel de la santé, de nombreux médecins sont réticents à prescrire des hormones.

« Tous les jours, des femmes disent : « Je reviens de chez mon médecin, et non, il ne veut pas, c’est hors de question, je suis encore en périménopause. On ne donne pas d’hormones aux femmes en périménopause. » C’est toujours la même chose. Les femmes ne sont pas mieux servies qu’avant », affirme Manon Bonneau, qui gère un groupe privé sur Facebook, auquel 3900 femmes sont abonnées.

« J’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de femmes qui en prennent, ajoute-t-elle. Mais il y a encore beaucoup de femmes qui ne parviennent pas à en avoir. »

Que sont les hormones bio-identiques ?

On appelle hormones bio-identiques les médicaments composés d’hormones synthétiques chimiquement identiques aux hormones naturelles que produisent les ovaires, notamment l’œstrogène et la progestérone, indique la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC). On les retrouve dans plusieurs traitements d’hormonothérapie prescrits pour atténuer les symptômes de la ménopause.

Solution : davantage de formation ?

Ces réticences remontent à loin, et s’expliquent en partie par la vaste étude WHI (Women’s Health Initiative), parue en 2002, qui a fait peur à toute une génération de femmes et de médecins, en affirmant que la prise d’hormones augmentait les risques de maladie coronarienne et de cancer du sein. Ces conclusions ont été par la suite démenties, mais leurs effets sont restés.

« Les médecins étaient sollicités par leurs patientes, mais ils ne savaient pas trop quoi répondre et n’y croyaient pas trop », explique la Dre Marie-Andrée Champagne, en pratique privée, à Saint-Gabriel-de-Brandon.

PHOTO FOURNIE PAR MARIE-ANDRÉE CHAMPAGNE

La Dre Marie-Andrée Champagne

Moi, ça fait 25 ans que je me bats pour amener les médecins à traiter la ménopause et la périménopause. Après Loto-Méno, j’ai été beaucoup sollicitée pour donner des cours de formation aux médecins. La demande venait de partout, partout, partout. J’ai fait je ne sais pas combien de conférences sur le web. J’avais à peu près une centaine de médecins chaque fois. Merci à Véronique Cloutier !

La Dre Marie-Andrée Champagne

La Dre Lyne Desautels, aussi médecin de famille en pratique privée, a augmenté son personnel pour répondre à la demande. « Je suis en constante formation de nouveaux professionnels de la santé parce qu’il faut développer la compétence, dit-elle. Ça ne vient pas du jour au lendemain si on veut faire une hormonothérapie de santé et prévenir les maladies à long terme. »

La formation des médecins est insuffisante, reconnaît la Dre Sophie Desindes, du CHUS.

« Je donne une demi-journée de formation aux résidents en médecine de famille, explique-t-elle. Mais avoir un cours théorique, ce n’est pas la même chose qu’avoir un professeur avec toi en clinique. »

PHOTO FOURNIE PAR LE CHUS

La Dre Sophie Desindes, cheffe du département d’obstétrique et de gynécologie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke

C’est sûr que si les mentors, les professeurs, ne font pas d’hormonothérapie, il y a peu de chances que les médecins se sentent à l’aise d’en prescrire à la fin de leur formation.

La Dre Sophie Desindes, cheffe du département d’obstétrique et de gynécologie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS)

Selon la Dre Desindes, une femme ménopausée et en bonne santé devrait avoir accès à une hormonothérapie, « qu’elle soit bio-identique ou non ».

« Avec tout ce qu’on sait, tout ce qui a été dit, même dans les lignes directrices, ça, c’est clair et net que ces patientes-là doivent avoir accès à de l’hormonothérapie », insiste-t-elle.

« Là où c’est plus difficile, c’est les patientes qui ont une affection médicale. C’est plus délicat pour ces patientes-là parce que c’est noté comme contre-indication dans les lignes directrices. Probablement qu’on devra revoir notre jargon de contre-indication. C’est un peu hypocrite comme terme, parce que nous, les spécialistes en ménopause, on en prescrit à des femmes qui avaient une contre-indication. C’est juste que ça requiert une évaluation plus minutieuse. Tu ne règles pas ça en 5, 10 minutes. »

En vente libre au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni a rendu l’hormonothérapie accessible en vente libre et à un coût négligeable. Cette initiative vise à lutter contre les inégalités en matière de soins de santé. Le médicament est destiné aux femmes de 50 ans et plus qui n’ont pas eu de règles depuis au moins un an. Il traite les symptômes vaginaux tels que la sécheresse, les douleurs, les démangeaisons, les brûlures et les rapports sexuels inconfortables causés par un manque d’œstrogène.

Les attraits du privé

Les modifications récentes aux politiques de remboursement de la RAMQ, couplés aux réticences à prescrire des hormones, sans compter la difficulté d’avoir son médecin de famille, ont eu un effet indirect : inciter de nombreuses femmes à se tourner vers les cliniques privées qui font de l’hormonothérapie une spécialité et une vocation. Témoignages.

« Un pas de géant »

« J’avais des douleurs dans toutes mes articulations, des pertes de concentration, de l’insomnie, un manque de libido… Mais la réponse de mon médecin, c’était toujours de me prescrire des antidépresseurs et des somnifères. J’ai perdu un an à essayer d’avoir sa collaboration. »

Sandra Babin, 44 ans, a « envoyé un SOS » à une médecin du secteur privé qui avait suivi la formation de la Dre Sylvie Demers, clinicienne, chercheuse, conférencière et autrice du livre Hormones au féminin.

« Ça m’a coûté 1000 $ en tout, mais c’est 1000 $ investis dans mon avenir, ma santé mentale, ma productivité parce que je ne suis pas en arrêt maladie, contrairement à d’autres femmes, explique-t-elle. J’ai fait un pas de géant dans ma qualité de vie. Je dors, je fais des nuits complètes. Sur l’humeur, l’irritabilité, je ne suis plus du tout la même personne. »

« Pathétique ! »

Nancy Prévost s’est aussi tournée vers le privé, après avoir consulté son médecin de famille pour des symptômes de la ménopause, en juin. « Je lui ai demandé un bilan hormonal et des hormones bio-identiques, relate-t-elle. Ça ne s’est vraiment pas bien passé. Ç’a été un non catégorique, elle ne voulait rien savoir. »

Une semaine plus tard, elle avait rendez-vous dans une clinique privée de Québec, à plus de 200 km de Desbiens, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, où elle habite.

« Mon histoire, c’est l’histoire de tellement de monde, c’est pitoyable, lance-t-elle. Je sais que notre bien-être est important et que ça n’a pas de prix, mais être obligé d’aller au privé est quand même une aberration, quant à moi. »

« Joyeuse et légère »

Sarah, 43 ans, a réalisé qu’elle était en préménopause en regardant Loto-Méno. « J’étais irritable, je manquais d’énergie, j’étais fatiguée, j’avais des sautes d’humeur, des douleurs articulaires et musculosquelettiques, détaille-t-elle. L’infirmière spécialisée de mon médecin de famille m’a dit que c’était de l’anxiété. »

Sarah a contacté trois cliniques privées pour obtenir un rendez-vous. Après deux semaines de traitement hormonal, « les douleurs sont parties », dit-elle. « Le 19jour, je me suis réveillée et j’ai tout de suite senti qu’il y avait quelque chose de différent en moi, que j’étais de bonne humeur, que j’avais de l’entrain, que j’étais joyeuse et légère. Toute mon énergie était revenue. »

« On a des vies, des jobs, des familles »

C’est aussi Loto-Méno qui a convaincu Linda Lajeunesse, 52 ans, de consulter au privé.

« J’ai eu mon premier rendez-vous le 14 juin. La Dre Gabrielle Landry m’a écoutée pendant 30 minutes. Ça m’a coûté 375 $. Le 6 juillet, j’avais un rendez-vous téléphonique avec son infirmière et j’ai eu ma première ordonnance. Ce rendez-vous m’a coûté 225 $ et mes prochains suivis, qui vont avoir lieu tous les trois mois, vont me coûter 125 $. Alors, je trouve que c’est de l’argent super bien investi parce que je suis traitée. Déjà, je peux voir, après un mois de traitement de progestérone bio-identique, que j’ai 50 % moins de douleurs musculosquelettiques. C’est clair que je fais la bonne chose », explique-t-elle.

« Oui, on est des femmes, oui, on est en ménopause. Mais on a des vies, des jobs, des familles. Je n’avais plus de libido. Ça ne marche pas, ça, dans la vie. »

« Plus d’effets bénéfiques »

Nicole Desjardins, 65 ans, a eu une ménopause précoce après des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie, à l’âge de 42 ans : « Je n’étais plus la même personne. Je pensais que j’allais devoir aller en psychiatrie. »

Son médecin lui a alors prescrit des hormones. Mais il y a deux ans, elle a dû cesser de les prendre à la suite d’un cancer du sein. « La première chose que disent les médecins, c’est : « Il faut que tu arrêtes les hormones. » Mais, moi, deux semaines sans hormones, j’écris ma lettre de suicide. J’ai des douleurs partout, de la fatigue chronique, je deviens paranoïaque, suicidaire, je ne fonctionne plus du tout. Je prends mes hormones, et ça se replace. Il y a plus d’effets bénéfiques que de risques. »

« Doser mes hormones »

En 2015, à 48 ans, Nathalie a cessé d’être menstruée après une embolisation de fibromes utérins. « Les symptômes de ménopause ont commencé six mois plus tard. J’avais l’impression qu’on me craquait une allumette à l’intérieur », illustre-t-elle.

Elle s’est présentée dans une clinique sans rendez-vous parce qu’elle n’avait pas de médecin de famille. On l’a envoyée en gynécologie, où elle a eu une ordonnance d’hormones bio-identiques. « Les bouffées ont pratiquement disparu, mais j’ai pris du poids et je perds mes cheveux à la poignée, dit-elle. Peut-être que mon dosage n’est pas correct. »

Nathalie a aujourd’hui un médecin de famille. « Une jeune. Quand je lui ai parlé de doser mes hormones, elle m’a dit qu’elle ne croyait pas à ça, qu’elle n’était pas compétente pour le faire et elle m’a dit d’aller au privé. »

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Nombre d’omnipraticiens (382) et de spécialistes (191) en pratique privée, sur un total de 21 632 médecins, en date du 12 septembre 2022

Source : RAMQ

Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Si les recherches actuelles confirment que l’hormonothérapie est à la fois sûre et efficace pour atténuer les symptômes de la ménopause, la façon d’utiliser ces hormones ne fait pas consensus.

Le débat porte entre autres sur les avantages des hormones bio-identiques par rapport aux hormones classiques, mais il porte aussi sur la manière d’administrer le traitement. À quel moment entreprendre l’hormonothérapie ? Au début des symptômes de la ménopause ou un an après la fin des règles ? Faut-il doser les hormones ?

Ces questions se posent avec une certaine vigueur, notamment en raison du rayonnement des travaux de la Dre Sylvie Demers, médecin de famille, biologiste et docteure en médecine expérimentale, qui a écrit Hormones au féminin, dont la suite, Hormones féminines et cholestérol – Alliés insoupçonnés de votre santé cardiovasculaire, vient de sortir en librairie.

La Dre Demers croit que le dosage d’hormones bio-identiques est la clé du succès et que les femmes en préménopause peuvent prendre des hormones. Elle se décrit comme une « pionnière » du dosage, une méthode qu’elle a pratiquée pendant 17 ans dans sa clinique de Gatineau, aujourd’hui fermée.

« Il ne faut pas être maniaque, explique-t-elle. Le dosage, c’est un guide, un peu comme quand on dose le cortisol, les hormones thyroïdiennes ou la glycémie. Il faut toujours se servir de sa tête. Il y a un jugement clinique, mais ça donne de bons indices. »

Elle ajoute qu’elle a toujours pensé que « les choses sont longues à changer ». « Mais quand quelque chose a de l’allure, ça finit par passer, croit-elle. Il faut juste se tenir droit, continuer et être intègre. »

PHOTO SIMON SÉGUIN-BERTRAND, LE DROIT

La Dre Sylvie Demers

Moi, ce qui me passionne, c’est la qualité de vie des femmes et le côté préventif des hormones. Les deux vont ensemble.

La Dre Sylvie Demers, médecin de famille, biologiste et docteure en médecine expérimentale

Cette approche ne fait toutefois pas l’unanimité.

La Dre Jeanne Bouteaud, gynécologue et obstétricienne au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), signale qu’il y a très peu d’études portant sur la périménopause. Les hormones peuvent jouer un rôle durant cette période, « mais plutôt dans la périménopause tardive que dans la périménopause précoce », précise-t-elle.

Pour ce qui est du dosage, la Dre Bouteaud rappelle que ce n’est pas recommandé dans les lignes directrices.

PHOTO FOURNIE PAR JEANNE BOUTEAUD

La Dre Jeanne Bouteaud, gynécologue et obstétricienne au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)

On ne sait pas si les tests qu’on a sont adéquats, on ne sait pas quand il faut les faire, on ne sait pas s’ils sont fiables et on ne sait pas ce qu’on doit viser. Donc, doser, je veux bien, mais actuellement les [données probantes manquent].

La Dre Jeanne Bouteaud, gynécologue et obstétricienne au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)

Elle souligne que les médecins qui utilisent cette méthode ne publient pas de données probantes.

« Moi, je suis un médecin académique, dit-elle. Je me base sur les données probantes. Et actuellement, il n’y a pas de données probantes pour appuyer certaines pratiques. Je suis tout à fait ouverte d’esprit et prête à changer ma pratique si on me montre que ça marche. Il faut publier les données et encourager la recherche. »

L’hormonothérapie n’est pas « la solution à tout », remarque la Dre Bouteaud. « Ça reste des médicaments, c’est pas des bonbons. Il y a des effets secondaires. Ça peut être nuisible. Pour certaines patientes, ce n’est pas si bien toléré que ça. »

La ménopause est un phénomène physiologique normal, et ce n’est pas toutes les patientes qui vont avoir besoin d’un traitement. Il faut aussi rassurer les femmes qui décident que ça va bien pour elles. C’est correct de ne rien prendre.

La Dre Jeanne Bouteaud, gynécologue et obstétricienne au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)

La Dre Sophie Desindes, cheffe du département d’obstétrique et de gynécologie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), est du même avis.

« En périménopause, c’est des montagnes russes hormonales, explique-t-elle. Analyser ça, c’est pas évident. C’est facile de faire un dosage hormonal. Le problème, c’est de l’interpréter de façon intelligente pour une prise en charge à long terme. »

Selon la Dre Desindes, « un effet secondaire de Loto-Méno », c’est d’avoir amené des femmes à demander des hormones alors qu’elles ne sont pas encore ménopausées. « Des patientes qui ont des menstruations régulières viennent nous voir pour de l’hormonothérapie. J’ai parlé à plusieurs médecins de famille qui sont mal à l’aise, dit-elle. Moi-même, je suis extrêmement mal à l’aise avec cette demande-là parce que ce n’est pas un manque d’hormones à cette étape-là de la vie. »

Beaucoup de symptômes attribués à un manque d’hormones « sont plutôt dus à de grandes fluctuations hormonales du début de la transition ménopausique, estime la spécialiste. J’ai l’impression qu’il y a des attentes extrêmement élevées et irréalistes envers l’hormonothérapie, particulièrement au début de la transition ménopausique. »

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    Nombre de Québécoises âgées de 45 à 64 ans, en 2021. Il s’agit de la période de la vie où la préménopause ou la ménopause provoquent des changements qui peuvent avoir des effets importants sur la santé et la qualité de vie des femmes.
    Source : Institut de la statistique du Québec