Les techniciennes et professionnelles de l’APTS en étaient à leur deuxième journée de grève consécutive, mardi, et il leur en reste encore six en banque.

La grève des 21 et 22 juin doit prendre fin à 23 h 59 mardi soir, à moins d’une entente d’ici là avec le gouvernement du Québec.

Les négociations avec Québec devaient reprendre en après-midi mardi, après une autre journée de négociation, la veille, dans le but de parvenir à une entente sur le renouvellement de la convention collective qui touche les 60 000 membres de l’APTS.

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux représente des techniciennes en laboratoire, en imagerie médicale, des psychologues, des nutritionnistes et autres, qui travaillent dans les centres jeunesse et les établissements de santé du Québec.

Les membres de l’APTS avaient déjà débrayé les 7 et 8 juin, avant d’y aller d’une deuxième séquence, les 21 et 22 juin. Leur mandat de grève comprend 10 jours à exercer au moment opportun.

Le Conseil national de négociation de l’APTS doit d’ailleurs se réunir, mercredi, pour faire le point sur la négociation et la stratégie de moyens de pression. Il pourrait alors arrêter d’autres dates de grève, si la négociation ne progresse pas suffisamment à son goût.

Le regroupement syndical affirme avoir réalisé « certaines avancées » dans ses négociations récemment, mais il reste encore « des nœuds importants » notamment pour les intervenantes dans les centres jeunesse.

Entre autres revendications, l’APTS demande de meilleures primes pour attirer et retenir les intervenantes dans les centres jeunesse, ainsi que des congés mobiles. Elle revendique également des primes COVID pour les techniciennes en laboratoire qui font les analyses et celles qui travaillent en imagerie médicale. Québec offre bel et bien des primes, mais l’APTS les juge insuffisantes.