(Ottawa) De septembre à décembre derniers, pendant la seconde vague de pandémie de COVID-19, 21 % des Canadiens âgés de 18 ans et plus ont reçu un dépistage positif soit de trouble dépressif majeur, de trouble d’anxiété généralisée ou trouble de stress post-traumatique (TSPT).

L’enquête élaborée par Statistique Canada en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada précise que le trouble dépressif majeur était le plus répandu, avec 15 % des Canadiens ayant obtenu un dépistage positif en fonction des symptômes présentés au cours des deux semaines précédentes.

La proportion a été de 13 % pour un trouble d’anxiété généralisée. D’après les symptômes observés au cours du mois précédent, 6 % des Canadiens ont eu un dépistage positif pour un trouble de stress post-traumatique probable.

L’enquête précise qu’on n’a pas demandé aux répondants de signaler leurs symptômes particulièrement à l’égard de la pandémie de COVID-19.

Cependant, les auteurs de l’étude signalent que chez certaines personnes ayant eu des problèmes de santé mentale avant la pandémie, les symptômes préexistants peuvent s’être intensifiés pendant la crise sanitaire. D’ailleurs, parmi les personnes qui ont eu un dépistage positif pour un trouble, 68 % ont indiqué que leur santé mentale s’était détériorée depuis le début de la pandémie.

L’enquête précise que les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans sont les plus susceptibles de signaler des symptômes de dépression, d’anxiété et de troubles de stress post-traumatique. Dans l’ensemble, 24 % des femmes ont reçu un dépistage positif pour au moins un trouble, par rapport à 17 % des hommes.

L’enquête révèle aussi que plus de 40 % des Canadiens ayant déclaré avoir éprouvé de la difficulté à respecter des obligations financières ou à répondre à des besoins essentiels en raison de la pandémie de COVID-19 ont obtenu un dépistage positif à l’un des trois troubles mentaux.