(Ottawa) La Société canadienne du sang affirme que la reprise des chirurgies électives, après des mois de confinement, met à rude épreuve l’approvisionnement national en sang.

Le nombre de donneurs qui peuvent être accueillis dans les collectes de sang est restreint, dans le but de respecter la distanciation physique.

L’agence a pu répondre à la demande, car l’annulation des chirurgies électives a réduit les besoins en sang.

Mais Peter MacDonald, le directeur des relations avec les donateurs à la Société canadienne du sang, a dit que la demande est maintenant presque revenue à ce qu’elle était avant le début de la pandémie.

Il a indiqué que l’approvisionnement national de sang a commencé la semaine à environ 18 000 unités et que la normale se situe entre 20 000 et 24 000.

Environ 400 000 des 37 millions de Canadiens donnent régulièrement du sang.

La SCS gère un approvisionnement national qui permet aux produits d’être régulièrement déplacés à travers le pays pour répondre aux besoins des hôpitaux et des patients.

Mais les stocks ont une durée de vie : un an pour le plasma congelé, 42 jours pour les globules rouges et cinq jours pour les plaquettes.

L’offre ne répond plus à la demande.

M. MacDonald a souligné que le sang O négatif montrait déjà une pénurie, et que d’autres types étaient dans une situation comparable.

Il a aussi fait de part de craintes que les Canadiens se consacrent à autre chose avec un mercure à la hausse et des assouplissements au confinement.

« C’est un souci. Lorsque le message a été diffusé à la mi-mars, nos taux de fréquentation se sont améliorés, a dit M. MacDonald. »

« C’était l’une des rares choses que vous pouviez faire en public, un moyen de faire une différence dans votre communauté. Nous n’avions pas beaucoup de concurrence. »

« Avec le beau temps et le déconfinement, nous pourrions voir plus d’annulations de rendez-vous ou de gens qui ne se présentent pas. »