Des groupes qui oeuvrent en santé mentale interpellent les nouveaux élus de l'Assemblée nationale pour qu'ils effectuent des changements profonds dans leur manière de concevoir la santé mentale.

Rassemblés à Montréal à l'initiative du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec, des intervenants du milieu ont insisté sur l'urgence d'agir sur les conditions de vie des personnes qui souffrent d'un problème de santé mentale.

La porte-parole du Regroupement, Anne-Marie Boucher, estime qu'il ne faut pas seulement adopter une approche curative, mais aussi préventive.

Elle croit que pour faire face aux problèmes de santé mentale, une alternative à la médication est nécessaire. Elle déplore qu'il y ait peu de services psychosociaux, et aussi un manque de ressources pour « l'accompagnement ».

Mme Boucher constate qu'une partie infime du budget provincial en santé est accordé à la santé mentale.

Elle souhaite que le nouveau gouvernement caquiste prenne des actions pour améliorer la situation.

Après avoir parcouru le programme électoral de la Coalition avenir Québec, Mme Boucher dit apprécier de voir que la CAQ se souciait de la « surprescription » dans le domaine de la santé. Elle espère que cette constatation de la CAQ ne s'applique pas seulement pour la santé physique, mais aussi pour la santé mentale.

Anne-Marie Boucher s'attend à ce que le nouveau gouvernement ait une oreille attentive aux recommandations de son regroupement, tout en investissant davantage dans la santé mentale.