Les 110 employés de bureau d'Urgences-santé tiennent une grève de deux jours dès la nuit de mercredi à jeudi.

Ils dénoncent un manque de volonté de la Corporation d'Urgences-santé à conclure une nouvelle convention collective échue depuis près de trois ans.

Les offres salariales sont moindres que celles du reste du réseau de la santé et des autres organismes gouvernementaux, a soutenu le président de leur syndicat, Martin Joly, en entrevue avec La Presse canadienne.

Leur centaine d'autres collègues répartiteurs médicaux d'urgence ne seront pas sur les piquets de grève, puisqu'ils fournissent un service essentiel.

La population ne verra donc aucune différence en composant le 9-1-1, a assuré M. Joly.

Les grévistes exigent également des solutions à «l'extrême détresse psychologique» des répartiteurs dont le taux de roulement serait très élevé, notamment de meilleures salles de repos et plus de postes à temps complet.

«Ce sont comme des éponges, a illustré Martin Joly. Ils reçoivent les appels de détresse des gens de Montréal et de Laval.  Ils travaillent quasiment tous les jours en sous-effectif et il y a souvent des heures supplémentaires obligatoires. Les gens sont épuisés.»