L'Agence de la santé publique du Canada affirme que l'éclosion de la bactérie E. coli qui serait reliée à la laitue romaine «semble terminée».

Dans un nouvel avis publié mercredi, l'agence soutient que le risque de contamination «est de nouveau faible» et qu'elle «ne recommande plus de consommer des types de laitue autres que la romaine».

Pour appuyer cette nouvelle position, l'agence indique qu'aucun nouveau cas de contamination n'a été rapporté depuis le 12 décembre.

Toutefois, malgré l'ouverture d'une enquête le 11 décembre, l'Agence de la santé publique du Canada et ses partenaires des différentes provinces touchées par l'éclosion de la bactérie n'ont jamais réussi à identifier la cause de la contamination.

L'éclosion de la bactérie Escherichia coli O157, couramment appelée E. coli, a touché cinq provinces de l'est du Canada, soit l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador.

Un total de 42 cas de personnes rendues malades par la bactérie ont été recensés. Une personne est décédée et 17 autres victimes ont dû être hospitalisées après avoir été contaminées.

Selon le communiqué publié par la santé publique, tous les échantillons analysés par l'Agence canadienne d'inspection des aliments «ont obtenu un résultat négatif à l'épreuve de dépistage de la bactérie E. coli O157».

Bien qu'elle ne recommande plus d'éviter de consommer de la laitue romaine, l'Agence de la santé publique conseille de se laver les mains avant et après avoir manipulé la laitue et de laver les feuilles si l'emballage n'indique pas qu'elles ont déjà été lavées.

Aux États-Unis, le Centre de prévention et de contrôle des maladies, la Food and Drug Administration et plusieurs États disent poursuivre leur enquête pour déterminer la source de l'éclosion qui a touché 15 États.