Malgré une augmentation de ses effectifs en prévision de la tempête, le service ambulancier d'Urgences-Santé connait des retards ce matin.

Le porte-parole Stéphane Smith est incapable de donner de délai précis, mais indique que certains appels jugés moins urgents doivent être mis en attente.

«En plus des déplacements difficiles, nos ambulanciers doivent parfois pelleter et mettre des abrasifs sur leur chemin pour pouvoir aller chercher les personnes qui nous appellent. Cela ralentit le travail, c'est évident», indique le porte-parole.

Urgences-Santé demande aux gens de ne pas sortir à l'extérieur s'ils n'ont pas besoin de le faire. «Ça évite les blessures dues aux chutes, les douleurs cardiaques provoquées par le fait de pelleter trop fort et les accidents d'autos», souligne M. Smith. 

Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) affirme pour sa part que la situation est relativement normale dans ses trois hôpitaux (Notre-Dame, Saint-Luc et Hôtel Dieu). «Les urgences sont même moins achalandées, plusieurs personnes étant restées à la maison en raison de la tempête», indique la porte-parole Joëlle Lachapelle.

Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), responsable de l'Hôpital général et de l'hôpital Victoria, affirme pour sa part que ses urgences sont occupées, mais pas plus qu'à l'habitude. 

La situation est plus difficile à l'urgence de l'hôpital Sacré-Coeur, un des plus importants centres de traumatologie de la métropole. «Le taux d'occupation est présentement à 150%, indique le porte-parole Hugo Larouche, mais c'est impossible de faire une corrélation directe avec la tempête de neige», précise-t-il. Une douzaine de congés sont prévus pour les prochaines heures, et une quarantaine de lits devraient se libérer, ce qui devrait diminuer l'achalandage à l'urgence. Aucun service n'a été annulé. La situation est normale à l'hôpital Jean-Talon et à l'hôpital Fleury. 

Les déplacements des ambulances sont aussi compliqués par les conditions routières. 

Urgences-Santé avait prévu plus de personnel pour la journée, mais de nombreux employés ont eu de la difficulté à se rendre au travail. «Ce sont des gens dévoués, on peut compter sur leur présence, mais on a eu des retards«, dit M Smith.