Philippe Couillard a profité d'une rencontre bilatérale avec Justin Trudeau en marge du Sommet de la Francophonie à Madagascar pour amener sur le tapis des dossiers chers au Québec, comme celui des transferts fédéraux en soins de santé.

Ses efforts n'ont toutefois pas semblé porter ses fruits, les deux politiciens n'étant pas en mesure de révéler de développements sur les sujets chauds.

En point de presse dimanche peu avant la clôture officielle du Sommet de Madagascar, M. Couillard a indiqué avoir parlé de santé, de bois d'oeuvre, de subventions à Bombardier et de climat avec son homologue du fédéral.

Il a notamment plaidé en faveur d'une hausse de l'augmentation des transferts d'Ottawa aux provinces, qui doivent passer de 6 % à 3 %, dès l'an prochain. Il a également rappelé qu'en vertu du principe d'asymétrie, le Québec avait depuis 2004 le loisir de choisir ses priorités en santé, ce sur quoi «il n'y a aucun problème», selon M. Couillard.

Pour ce qu'y est de l'ampleur du transfert, M. Trudeau ne semble pas avoir changé son fusil d'épaule.

«C'est une conversation que j'ai souvent avec mes homologues provinciaux, a-t-il signalé en point de presse. C'est sûr que je suis toujours en train d'écouter. Mais nous allons continuer de travailler ensemble pour nous assurer qu'on offre aux Canadiens et aux Canadiennes les meilleurs soins de santé à travers le pays.»

Une rencontre fédérale-provinciale se tiendra à Ottawa le 8 décembre et doit avoir pour thème la stratégie de lutte contre les changements climatiques. Plusieurs provinces et territoires demandent que les transferts en santé soient également à l'ordre du jour.