Un homme de la Colombie-Britannique est devenu cette semaine le deuxième cas confirmé au Canada de grippe aviaire H7N9. Son identité n'a pas été dévoilée.

Le verdict médical n'est pas étonnant, car il s'agit de l'époux d'une femme de la Colombie-Britannique avec laquelle il était récemment rentré de Chine. L'infection à la grippe H7N9 de cette femme a été confirmée en début de semaine par l'Agence de santé provinciale de la Colombie-Britannique.

L'homme présentait lui aussi des symptômes de grippe, mais dans son cas, le diagnostic de H7N9 a pris plus de temps à être confirmé.

Ces deux personnes sont les premiers Nord-Américains à être infectés par cette éclosion du virus H7N9. Aux dernières nouvelles, le couple âgé dans la cinquantaine, de la vallée du bas Fraser, n'a pas dû être hospitalisé, mais il a été placé en isolement volontaire.

Le virus H7N9 est une souche de la grippe aviaire observée chez des humains en Chine en 2013. Presque tous les cas signalés ont déclaré avoir été en contact avec des volailles, habituellement dans des marchés de volaille vivante.

La souche n'a pas été détectée dans des volailles d'élevage ou sauvages au Canada jusqu'ici et il n'y a aucun risque de contracter le virus en mangeant de la volaille bien cuite.

Le Canada n'importe pas de Chine de la volaille crue ou ses produits.

À propos des deux personnes malades, les autorités de santé publique de la Colombie-Britannique se font rassurantes quant aux risques de propagation. Elles signalent que si d'autres personnes avaient contracté le virus à leur contact, elles seraient déjà malades.

Pour sa part, Gregory Taylor, administrateur en chef de la santé publique du Canada, croit que le risque pour les Canadiens de contracter la grippe H7N9 est très faible, car il n'existe aucune preuve de transmission interhumaine soutenue.