Les négociations reprendront le 21 janvier entre le ministère de la Santé et des Services sociaux et les pharmaciens concernant de nouveaux services que ces derniers doivent pouvoir dispenser.

Un désaccord était survenu entre les parties concernant un test effectué par les pharmaciens et un avis juridique avait alors été demandé par l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires. Cet avis juridique a été transmis au ministère avant la période des Fêtes, a-t-on indiqué vendredi à l'Association des pharmaciens propriétaires. Il devrait donc en être question lors de la reprise des négociations, le 21 janvier prochain, a-t-on ajouté.

Au départ, les nouveaux services devaient entrer en vigueur le 3 septembre dernier. Mais à l'approche de l'échéance, les parties n'étaient pas parvenues à s'entendre. L'entrée en vigueur des nouveaux services avait donc été reportée à une date ultérieure, qui n'avait pas été précisée.

Ces nouveaux services en pharmacie doivent éventuellement permettre d'améliorer l'accès aux soins de première ligne. Il s'agit notamment de l'évaluation du besoin d'un médicament pour le traitement de certaines conditions mineures, de l'évaluation du besoin d'un médicament dans les cas où aucun diagnostic n'est requis et de la prise en charge de l'ajustement d'un médicament pour atteindre une cible thérapeutique.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux rappelle toutefois que les négociations portent plus largement sur les sept services prévus dans le projet de loi au départ, bien qu'on ait surtout entendu parler de ces trois derniers services au cours des derniers mois. La loi adoptée en décembre 2011 prévoyait aussi d'autres services, comme la prolongation d'une ordonnance d'un médecin pour une période déterminée.