Environ 4% de la population québécoise serait aux prises avec une dépendance, que ce soit à l'alcool, aux drogues, aux médicaments ou au jeu pathologique.

Mais seulement 55 000 personnes sur une possibilité de 350 000 font appel chaque année aux services des centres de réadaptation publics.

Ces statistiques sont dévoilées par l'Association des centres de réadaptation en dépendance du Québec (ACRDQ), alors que débute la 26e Semaine de prévention de la toxicomanie.

Selon l'organisme, plus des deux tiers des Québécois ignorent qu'il existe un réseau d'établissements publics spécialisés en dépendance, facilement accessibles et gratuits. Les personnes dépendantes peuvent s'en prévaloir aussi bien dans les régions les plus éloignées que dans les grands centres urbains du Québec.

Selon l'Association, si les gens ne font appel aux services disponibles, c'est souvent parce qu'ils refusent d'admettre qu'ils ont un problème de dépendance.

Outre la prestation de services d'évaluation, de traitement, de réadaptation, et de réinsertion sociale, les centres de réadaptation en dépendance du Québec organisent et participent à des activités d'information, de sensibilisation et de formation tout au long de l'année.