À l'occasion de la Journée internationale des sages-femmes, qui a été soulignée dimanche, les sages-femmes du Québec ont rappelé qu'elles sont sans contrat de travail depuis 2005.

La présidente du Regroupement des sages-femmes du Québec (RSFQ), Claudia Faille, demande au gouvernement Marois de reconnaître la profession à sa juste valeur.

Elle souligne que les demandes des sages-femmes sont basées sur les conditions offertes aux autres professionnels de la santé. Elles réclament notamment une heure de salaire pour huit heures de garde.

Mme Faille indique que les sages-femmes ne reçoivent pour l'instant qu'un dollar par heure de garde. Dans le cadre des négociations, le gouvernement leur propose 1,27 $, rapporte-t-elle.

Le regroupement réclame également des primes pour le travail effectué le soir, la nuit et les fins de semaine.

Mme Faille rejette du revers de la main la prétention du gouvernement Marois qui dit ne pas avoir les moyens d'accéder à ces demandes. Il n'y a que 160 sages-femmes au Québec, fait-elle remarquer, ce qui ne peut représenter une grande charge financière pour le gouvernement.