Une nouvelle étude canadienne soutient que les traitements standards pour la gonorrhée ont été inefficaces dans environ sept pour cent des cas testés à Toronto, un pourcentage que l'étude qualifie de relativement élevé.

Il existe très peu d'antibiotiques afin de traiter cette maladie transmissible sexuellement.

Et si le médicament utilisé présentement est inefficace, les seules options restantes nécessiteront l'utilisation d'antibiotiques plus puissants que les médecins préfèrent utiliser seulement dans des cas sérieux d'infection dans les hôpitaux.

On croit que l'étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association, serait la première en Amérique du Nord à rapporter l'inefficacité de la céphalosporine.

Selon l'auteure principale, la docteure Vanessa Allen, l'Ontario évalue la possibilité de suivre la démarche entamée par les États-Unis et l'Europe, où les médecins utilisent des antibiotiques injectables au lieu de ceux en pilules utilisés présentement pour traiter la gonorrhée.

Elle a ajouté que certaines personnes du milieu de la santé sont réfractaires à cette idée, craignant qu'une forme de traitement moins pratique mènerait moins de personnes à suivre le traitement.

Mme Allen, qui est médecin microbiologiste pour Santé publique Ontario, croit que les personnes devront choisir entre un traitement plus pratique ou un traitement plus efficace.