Il y a un an et demi, Annie Houle a eu une mauvaise nouvelle. L'enseignante de sa fille Noémie, qui avait alors 8 ans, lui a dit qu'elle semblait avoir un déficit d'attention assez grave pour avoir une évaluation.

« On a passé les tests et ça s'est confirmé», explique Mme Houle, à qui La Presse a demandé de commenter l'étude de Rachel Klein. «On est en train de les faire passer à sa jumelle, Maély, qui a en plus de l'hyperactivité. On s'inquiète toujours pour nos enfants. Je ne suis pas très surprise des conclusions de l'étude, je vois bien que l'école est plus difficile pour les enfants TDAH. Mais j'ai bon espoir qu'avec les bons outils et du soutien, il y a moyen d'arriver à quelque chose de bien à l'âge adulte.»

Noémie a été chanceuse : le médicament a été le bon dès la première tentative. «On est très, très gâtés, mes enfants ont beaucoup de services, dit Mme Houle, qui habite la banlieue nord. Elle est suivie à l'école en orthopédagogie et pour ses maths. Pour que le TDAH ne nuise pas trop, il faut vraiment que tout le monde participe au suivi, les parents, les professeurs, la direction de l'école. »