Les pharmaciens d'établissements ont entériné dimanche après-midi l'entente de principe qu'ils avaient conclue la semaine dernière avec le gouvernement, évitant ainsi toute possibilité de conflit de travail.

Leur association professionnelle s'est réjouie de cette décision unanime, affirmant que l'accord réduisait «de façon importante» les différences de traitement avec les pharmaciens qui oeuvrent dans des commerces privés.

«Cette entente réduit l'écart salarial avec les pharmaciens salariés du privé», a plaidé le président de l'Association des pharmaciens d'établissements de santé du Québec (APES), Charles Fortier.

«Le salaire d'entrée des pharmaciens détenteurs d'une maîtrise en pharmacie d'hôpital se situe maintenant à 42,59 $ l'heure [...]. En comparaison, les pharmaciens salariés des pharmacies privées gagnent en moyenne 51 $», poursuit le communiqué de son association.

Selon M. Fortier, la bonification des conditions de travail des pharmaciens d'établissements permettra de mieux lutter contre l'importante pénurie à laquelle fait face cet emploi dans le secteur public. Pour aller plus loin, il faudrait aussi attribuer un titre particulier aux pharmaciens d'établissement, qui ont besoin de deux années d'étude supplémentaires pour pratiquer leur métier, a-t-il plaidé.

L'APES estime qu'il manque 275 pharmaciens d'établissement dans le secteur public.