Trente ans après l'apparition des premiers cas de VIH dans le monde, les personnes atteintes du virus ont de nouvelles raisons d'espérer.

Après des années de recherches et d'études, un nouveau médicament, le raltégravir, semble donner d'excellents résultats en plus d'entraîner moins d'effets secondaires désagréables pour les patients.

Le président-fondateur de la clinique montréalaise L'Actuel, Réjean Thomas, indique que 300 patients de sa clinique suivent un traitement avec le nouveau médicament. Selon lui, celui-ci a démontré une excellente efficacité et les patients l'ont particulièrement bien toléré. Ils ont subi moins d'effets secondaires, en plus de voir leur charge virale diminuer (soit la quantité de virus contenue dans le sang), tout comme leur niveau de contagion.

Le Dr Thomas affirme également que la perception du VIH s'est transformée au fil des ans. Il y a quelques années, les spécialistes de la santé préféraient attendre que le système immunitaire des personnes atteintes soit affecté avant d'entamer un traitement. Aujourd'hui, dit-il, les médecins préfèrent agir sans attendre afin de s'attaquer rapidement au virus.

De plus, le Dr Thomas note que l'idée de guérir le VIH était complètement absurde il y a quelques temps, alors que cette possibilité est maintenant abordée dans les congrès sur la maladie.

Toutefois, il faut rappeler qu'aucun traitement ne permet de guérir la maladie pour l'instant et qu'elle reste très meurtrière partout dans le monde.

Selon la compagnie pharmaceutique Merck, environ 65 000 Canadiens vivaient avec le VIH en 2008.