Quelques-uns des 205 employés de l'Hôpital chinois ont manifesté hier midi pour protester contre le climat de travail dans leur établissement et pour demander la démission de leur directeur général, Anthony Shao.

«La gestion est autocratique. On souffre d'intimidation. L'hôpital est mal géré. On manque de personnel à tel point que les patients sont mal alimentés», dénonce la vice-présidente du syndicat local, Nathalie Olivier.

L'Hôpital chinois, centre d'hébergement et de soins de longue durée du centre-ville de Montréal, accueille environ 130 personnes âgées, en majorité d'origine chinoise.

M. Shao assure que, contrairement à ce qu'on lui reproche, son établissement est bien géré.

«On répond à 104% des besoins des résidants. Avec ces chiffres, c'est impossible d'augmenter encore le personnel tout en respectant les budgets!» dit-il.

Selon M. Shao, le conseil d'administration de l'hôpital a rencontré les membres du syndicat au cours des derniers jours, mais il a jugé que les allégations n'étaient pas assez étoffées pour réclamer le départ du directeur général.

Un vérificateur externe tente actuellement de faire la lumière sur la situation.