Il y a impasse dans les négociations entre le Centre de recherche de l'Hôtel-Dieu de Québec et sa soixantaine de professionnels de recherche, au point où une grève pourrait éclater.

Après deux ans de discussions visant à renouveler la convention collective, les membres du Syndicat des professionnelles et professionnels de recherche de l'Université Laval (SPPRUL-CSQ) viennent de rejeter à l'unanimité la proposition finale de l'employeur. La présidente du syndicat, Rachel Lépine, réclame la nomination d'un conciliateur dans le dossier.

Mme Lépine signale que les sujets en litige sont nombreux: les salaires, les champs d'application de la convention collective, le renouvellement des contrats, le perfectionnement et l'invalidité.

Elle ajoute qu'au chapitre des salaires, ses membres sont au dernier rang parmi les professionnels de la recherche universitaire et qu'ils subissent un important écart avec le secteur public pour des emplois comparables.

Les professionnels de recherche de l'Hôtel-Dieu ont adopté un plan d'action prévoyant le recours à diverses actions pour débloquer les négociations pouvant aller jusqu'à des arrêts de travail si cela s'avérait nécessaire.

Rachel Lépine ajoute qu'au seul chapitre des salaires, ses membres sont au dernier rang parmi les professionnels de la recherche universitaire et qu'ils subissent un important écart avec le secteur public pour des emplois comparables.