Les conditions de travail à l'Hôpital de Saint-Jérôme sont dénoncées dans une pétition portée par les professionnels en soins.

Les travailleurs, représentés par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, estiment que le climat s'est dégradé dans leur établissement. Ils ont d'ailleurs manifesté devant l'hôpital, mercredi, pour interpeller la direction.

Les employés critiquent les décisions administratives et s'insurgent contre la suspension de quatre mois imposée à une employée pour avoir écrit, sur Facebook, que la gestion de son unité de soins était déficiente.

Nancy Moss, présidente du syndicat local, a estimé que la situation est devenue chaotique. Sa lecture de ce qui se passe dans les murs de l'hôpital est dure: climat «pitoyable», conditions «déplorables».

Cette activité de revendication a été déployée sous le thème de la «Journée du souvenir», en clin d'oeil au 11 novembre. Les syndiqués ont soutenu qu'ils se souviendront de l'absence d'écoute de leurs patrons, du dépérissement du secteur public et de l'ingérence grandissante du privé.

La pétition de 450 signatures a été remise à l'employeur, en prévenant que «le régime de terreur» instauré a assez duré.