Les négociations qui avaient repris mercredi soir entre le gouvernement du Québec et la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) ont pris fin jeudi après-midi sans que l'on sache si des progrès ont pu être réalisés.

Le syndicat doit rencontrer les médias vendredi. La FIQ est le seul syndicat à ne pas avoir conclu d'entente sectorielle avec le gouvernement mais elle est incluse dans le règlement global à la table centrale qui porte sur les questions monétaires, notamment les salaires, les retraites et les droits parentaux.

La FIQ représente 58 000 professionnels de la santé, dont la majorité des infirmières du Québec, mais aussi des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes.

Les négociations achoppent sur l'organisation du travail, principalement l'aménagement du temps de travail.

La présidente du syndicat, Régine Laurent, a expliqué à maintes reprises qu'il était essentiel de mettre en oeuvre des mesures structurantes pour attirer de nouvelles infirmières et retenir les plus expérimentées.

Selon elle, le maintien d'un réseau public capable d'offrir une meilleure qualité de soins à la population dépend de sa capacité d'être attrayant pour les travailleurs lorsqu'il est comparé au privé.

Mme Laurent fait valoir qu'il est absurde de ne pas investir dans le système de santé public tout en versant des millions de dollars de plus chaque année pour des travailleurs issus de domaine du privé, à moins de vouloir faire délibérément le choix idéologique du privé au détriment du public.