Un éditorial publié dans les pages du Journal de l'Association médicale canadienne réclame la mise en place d'une formation de base à l'intention de ceux qui oeuvrent dans le domaine de l'épilation au laser.

L'éditorial paru lundi souligne que si ces lasers doivent avoir été homologués par Santé Canada, ils peuvent ensuite être légalement utilisés par n'importe qui.

La coauteure du texte, la docteure Dianne Kelsall, concède que les effets secondaires graves associés au laser sont rares. Elle évoque toutefois des cas de brûlures, de changements à la pigmentation de la peau, de cicatrices, de réactivation des virus de l'herpès et même d'apparition de poils indésirables. Des problèmes peuvent aussi survenir si les yeux ne sont pas protégés adéquatement.

L'éditorial recommande à Santé Canada la mise en place d'une formation minimale, puisque des mesures appropriées pourrait venir minimiser certains de ces effets secondaires.

Actuellement, déplore l'éditorial, il revient au client de s'assurer que l'employé a la formation et l'expérience nécessaires.

En guise de comparaison, l'utilisation de tels lasers est encadrée de manière beaucoup plus serrée aux États-Unis et au Royaume-Uni.