Au lendemain d'une panne majeure qui a paralysé une importante partie du métro pendant l'heure de pointe du soir, la Société de transport de Montréal a assuré hier avoir pris bonne note du mécontentement de certains usagers.

«On comprend que les gens trouvent ça difficile, dit Marianne Rouette, porte-parole de la STM. Il va y avoir un débriefing, on va voir s'il y a des choses à améliorer. Mais on ne peut pas non plus déshabiller Paul pour habiller Pierre, surtout à l'heure de pointe.»

 

Lundi, à 16h26, le service du métro a été interrompu quand un câble électrique a pris feu entre les stations Henri-Bourassa et Sauvé. L'épaisse fumée a forcé la fermeture de toute la ligne ainsi que l'interruption de l'alimentation électrique. Pendant 45 minutes, la ligne bleue a également été fermée. Le service a été rétabli peu après 20h30.

La Société de transport a rapidement réagi en déployant une quarantaine d'autobus sur le parcours habituel de la ligne orange, précise Mme Rouette. Mais cela ne pourra jamais remplacer des rames de métro, explique la porte-parole. «On sait que c'est mathématiquement impossible. Un bus, ça transporte beaucoup moins de personnes qu'un métro. Un métro, surtout sur la ligne orange, ça transporte près de 1000 personnes.»

Et même s'il était théoriquement possible de trouver plus d'autobus, «il faut des gens pour les conduire», ajoute Mme Rouette.